Citation:
J'ai trouvé cet article très stimulant. Cette anecdote à propos du buste de Churchill y est mise au compte de la réelle radicalité d'Obama et du fait que pour lui, les alliés traditionnels de l'Amérique ne seraient pas des amis, mais des puissances compromises avec tout ce que lui déteste dans les USA...
Cet article n'est pas disponible sur le net, sauf à titre payant. Si j'ai bien compris, il voit en BO un radical endurci? Si seulement!
Crtitiquer Obama, absolument; encore faut-que ces critiques soient basées sur des données factuelles et non sur des fantasmes, comme celles de la droite US qui accuse le président d'être communiste. BO vient encore de dire, il y a quelques jours, qu'il n'avait rien contre les superbonus (17 et 19 millions de $) que viennent de s'attribuer deux grands financiers: le boss de Goldman Sachs et celui de Morgan Chase; je cite:
"Je connais ces deux gars. Ce sont des hommes d'affaires très doués. Comme la plupart des Américains, je n'en veux pas aux gens de leur réussite ou de leur richesse. Cela fait partie du système libéral".
Il a ajouté que les salaires de grands sportifs étaient du même ordre. Sauf que les grands sportifs ne se font pas renflouer par le gouvernement quand ils ont fait de mauvaises affaires.
Je ne vois guère d'éléments dans le background de BO qui puissent justifier ces accusations de radicalité. Simplement, l'Europe ne compte guère pour lui, ses racines et son enfance lui ont donné une ouverture à des cultures non européennes qui lui parlent davantage, et qui plus est, lui apparaissent comme en pleine ascension, alors que l'importance mondiale de l'Europe ne cesse de diminuer.
Quant au buste de Churchill, sans doute que les aventures colonialistes de ce dernier suscitent en lui certaines réticences, et que tout simplement, la DGM, guerre entre puissances occidentales (sauf le Japon), ne lui dit rien non plus, cela doit faire partie à ses yeux d'un passé aussi poussièreux que révolu.