Citation:
L'image du miroir n'est pas très juste, mais le prisme s'y prête mieux. L'image d'Obama sur la scène internationale est déformée par le prisme médiatique, notamment américain, alors qu'en pratique ses talents d'orateurs (ex: discours du Caire) devrait lui assurer une certaine aura se substituant à l'état de grâce dont bénéficient la plupart des présidents nouvellement élus. D'autre part, à partir du moment où l'on parle d'Obama au plan international est-ce pertinent de mettre en avant la presse américaine? Je m'interroge ça n'est pas rhétorique.
D'abord, bien évidemment, le post ci dessus n'affirmait pas que la politique républicaine avait été un succès--c'est largement un désastre -mais visait à souligner que, si les Reps poursuivaient des objectifs souvent désastreux, ils les poursuivaient avec détermination, ténacité et sans perdre leur temps en futiles tentatives de bipartisanship vouée à l'échec, et donc étaient capables de les concrétiser, contrairement aux Dems, qui eux sont connus depuis longtemps pour leur pusillanimité politique hélas.
De plus, si des talents d'orateurs suffisaient à obtenir des succès sur la scène internationale, ça se saurait. Il faut des qualités d'un autre ordre pour obtenir des résultats, et il reste à voir si BO les possède.
Enfin, je mets en avant la presse
anglophone: britannique ET américaine. Dans le fil sur Israel, en fait, j'ai cité essentiellement des sources brits. Mais surtout, votre objection sur les problèmes internationaux américains mieux couverts par l'ensemble de la presse internationale est contestable: sur nombre de questions concernant la politique internationale US, la presse américaine est généralement bien mieux informée que la presse française: par exemple, dans le cas de la crise avec Israel abordée sur un autre fil, la couverture de la crise Obama/Netanyahu a été très importante dans les medias US, alors qu'ellea été peu importante dans la presse française.
De façon générale, quand il y a une crise ou un contentieux entre deux pays, c'est dans la presse des deux pays concernés que la couverture de ces événements sera maximale et la plus détaillée, pas dans la presse internationale en général.