Citation:
Et bien, même si les 3 grands veulent "éviter de perdre la face", Obama envisage leurs faillites... Il a même eu recours à une firme spécialisée dans le domaine pour demander des avis.
Relisez attentivement cet instructif article dans Bloomberg; vous verrez qu'il dit en substance que ce sont les dirigeants des grandes firmes de Detroit qui ont
d'abord étudié un projet de faillite et l'ont exposé au Congrès; le type de faillite (envisagée par Nardelli, de Chrysler) n'est pas une faillite standard "chapter 11" (sous contrôle judiciaire), formule qu'ont rejeté les grands de Detroit, mais d'un plan de "pre-arranged bankruptcy" par accord amiable avec les différentes parties intéressées.
BO a donc demandé à ses conseillers économiques d'examiner ce projet; ce faisant, il n'a fait que réagir à l'initiative de Detroit. Comme ce type de faillite est une possibilité envisagée par Detroit, le president elect doit obligatoirement en prendre acte et se forger une idée sur la validité de cette solution, c'est en quelque sorte son travail. Nulle part dans l'article il n'est dit que c'est ce plan qu'il souhaite mettre en oeuvre.
Au contraire, l'article précise que, le 16 novembre, Obama a proposé au Congrès que le gouvernement vienne en aide à Detroit en leur octroyant un "bridge loan" (quelque chose comme crédit-relais, crédit pour "passer le cap") mais sur présentation par Detroit d'un plan de redressement qui se tienne. Un peu avant, il a demandé à ce même Congrès $ 50 milliards pour renflouer Detroit.
Quant à son refus de s'ingérer dès maintenant dans des affaires dont le règlement concerne l'actuel président GWB, ça n'est en rien lié à la situation de l'industrie automobile. BO a dit et répété depuis son élection qu'il ne saurait y avoir qu'un seul président (en exercice) à la fois à la tête des USA.