Bonjour,
Je vous fais suivre, pour démontrer l'absurde que peut engendrer situation, un fait cocasse
publié cette semaine dans un journal canadien tiré d'une dépêche de l'AFP. A lire la dernière phrase, on peut imaginer ce qui aurait pu arrivé à ces deux jeunes si cet Américain avait été armé...
Vasco de Gama
Sans son arme, un Américain se croit en danger au CanadaPublié le 10 août 2012 à 15h40
Agence France-Presse
Ayant dû laisser chez lui son arme de service pour aller faire du tourisme au Canada, un policier américain a fait rire le Canada cette semaine quand il a raconté s'être senti en danger dans un parc de Calgary face à deux jeunes gens au «ton agressif».
Walt Wawra, venu de Kalamazoo dans le Michigan, a écrit au quotidien Calgary Herald pour dénoncer la loi canadienne sur le port d'armes, bien trop stricte à son avis.
Accompagné de sa femme, il s'est retrouvé face à deux hommes qui leur ont demandé «sur un ton très agressif» s'ils «avaient déjà assisté au Stampede», le célèbre festival de rodéo et de concours d'attelage.
Ils les ont approchés «d'une manière si agressive, peu respectueuse et menaçante», dit Wawra, qu'il a automatiquement cherché à poser la main sur son arme.
Il s'est placé rapidement entre sa femme et les deux hommes en leur disant qu'il n'avait pas envie de leur parler. «Grâce à notre Seigneur Jésus Christ, ils n'ont sorti aucune arme», écrit encore M.Wawra.
«Beaucoup de gens diront que je n'avais pas besoin d'arme au Canada», ajoute-t-il, mais «un homme doit avoir le droit de se protéger en cas de besoin».
Sa lettre a amusé prodigieusement de nombreux Canadiens et leurs médias.
Un restaurateur de Calgary a écrit sur son panneau publicitaire: «Avez-vous vu le Stampede? Oh, je plaisantais, ne tirez pas sur moi!»
Le quotidien National Post a rapporté l'incident en l'illustrant de photos de Clint Eastwood en policier pistolero Dirty Harry et de Charles Bronson dans «Un Justicier dans la ville».
Le coup de grâce a cependant été porté par un responsable des services de tourisme de Calgary: les deux jeunes gens «menaçants», a-t-il expliqué, ne faisaient que distribuer des billets gratuits pour le rodéo.