Alain.g a écrit:
Comment l'Algérie si susceptible peut-elle accepter cette manière d'opérer.
La seule chose dont dispose l'Algérie, c'est de réserves monétaires. Elle s'offre avec ce dont elle manque, de la main-d'oeuvre.
Dans le pire des cas, si les Chinois veulent s'ancrer sur place, les généraux nationaliseront brutalement, sur des refrains xénophobes volontiers digérés par les Algériens, et se paieront sur les investissements chinois locaux. Non seulement les généraux passeront une fois de plus pour les sauveurs du peuple algérien contre les vilaines prédations étrangères, mais en plus ils récupéreront ce que les Chinois n'emportent pas parce que ces derniers ne se sont pas encore rendus compte qu'ils ne pourront ni s'installer durablement, ni rien emporter ailleurs.
Ca amuse pas mal d'Algériens qui regardent sans crainte les immigrés chinois s'enfoncer tous seuls dans la nasse.
La seule surprise serait que les Chinois leur fasse la nique par la force ou la nécessité, mais sera très difficile et improbable.
Alain.g a écrit:
Les chinois doivent acheter les dirigeants pour procéder ainsi.
Les immigrés chinois achètent en Algérie un sursis de présence avec leur capacité de production. Les deux parties escomptent s'y retrouver à plus ou moins long terme.