Aigle a écrit:
Les récents événements du sahel vont mettre à l'épreuve des faits la théorie gouvernementale que vous défendez cher narduccio : est on plus réactif en étant loin ou en étant sur place ?
Vous avez pas du voir les nombreux verbes conjugués au conditionnel dans mon propos.
Je trouve qu'on en fait souvent trop dans un sens ou dans l'autre. Les membres des services secrets sot sûrement déjà sur place, car il semble qu'ils voyagent discrètement en tenue civile et sous des identités de couvertures. Ce sont les forces d'interventions militaires qui sont plus mal loties. Le soucis est que la logistique suit rarement : "bof, on trouvera toujours quelque chose pour transporter 200 personnes ...". Mais, je sais d'expérience dans un autre domaine, que ce qui n'est pas prévu avant la crise ne peut pas se mettre en place tout seul durant la crise.
Mais, apparemment, les combats qui auraient opposés des forces militaires mauritaniennes, ou maliennes avec .... (on sait pas vraiment qui) sembleraient démontrer que les moyens de surveillance ont du permettre de repérer des convois ou des groupes et que la coopération mise en place à permit une intervention militaire. Le souci étant un manque d'anticipation évident. Les groupes attaqués lors du repli auraient du être remarqués avant qu'ils interviennent et prennent des otages.
Je ne pense pas que la présence d'une garnison française "classique" aurait changé beaucoup de choses à la prise d'otages.