Alain.g a écrit:
L'entrée spectaculaire de l' Afrique du Sud dans le groupe fermé dit BRIC, aux côtés du Brésil, de la Russie, Inde et CHine, montre la crédibilité économique du pays et son rayonnement. Le BRIC est donc devenu le BRICS, S pour Southafrica.
La RAS, république d' Afrique du Sud, est la 1ère puissance économique du continent africain.
Le gouvernement actuel cherche à faire revenir l'élite blanche qui a quitté le pays car des compétences manquent depuis leur départ.
Sur le plan religieux, environ 80% de la population est de religion chrétienne. La plupart des chrétiens sont des protestants, avec un certain nombre d'églises.
De nombreux blans sont des descendants des huguenots français expatriés.
L'exemple de la RAS fait réfléchir sur l' Algérie et son million de chrétiens blancs. Peut-être aurait-il mieux valu pour la France et pour l' Algérie proclamer l'indépendance du pays dans les années 50 et négocier ensuite un accord entre communautés.
Mais les élus de l' Algerie française voulaient tout le pouvoir en restant français et l'affaire des tomates de 1956 dont Guy Mollet a été la victime montre bien l'engrenage qui s'est mis en place.
Résultat, l' Algérie s'enfonce et recule faute de comptétences. Autre sujet.
on oublie souvent le paramètre SIDA dans l'equation des prévisions pour l'Afrique du Sud, cette pandémie hypothèque grandement les chances de succès du pays en décimant la population active.
sinon pour l'Algérie, je ne serais pas aussi pessimiste, l'Algérie aurait été différente sans l'exode et l'expulsion des pieds noirs, mais l'Algérie est depuis 10 ans maintenant sur une phase ascendante avec l'augmentation des revenus du pétrole, la politique de réconciliation de Bouteflika et la transition démographique. Il suffirait d'une démocratisation du pays pour voir revenir une diaspora qualifiée et diplomée qui pourrait accèlerer le développement du pays, encore faut il que les conditions politiques soient réunies: le spectre islamiste est toujours présent. (quand je parle de diaspora qualifiée et diplomée, je ne parle pas des beurs de nos banlieues, mais des centaines de milliers d'algériens qui sont parti étudier en France, au Canada, aux USA et qui sont restés dans ces pays)