... ou le destin des extrémistes sunnites privés de pétrodollars :
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Khartoum vit au rythme des manifestations et de la répression. La fin des subventions du carburant, qui se traduit par une hausse des prix de l’essence et du diesel de 60 %, a fait descendre des milliers de personnes dans la rue. Celles-ci demandent désormais la chute d’Omar el-Béchir, l’« assassin », au pouvoir depuis 1989, et traduisent la détresse des Soudanais devant l’inflation galopante et la crise économique. La partition, en juillet 2011, du Soudan du Sud a privé le pays des milliards de dollars tirés du pétrole. (2013, Le Point 2142, 70)
C'était aussi le grand absent des révolutions arabes.
Entre 1989 et 2005, Omar el-Béchir a exterminé autant de Soudanais que Saddam Hussein a tué d'Irakiens entre 1979 et 2003.