Narduccio a écrit:
Sur le fond, je ne suis pas convaincu qu'il avait tort.
Sur le fond, je trouve qu'il a raison.
Ce nationalisme israélien puise sa rationalité dans la remise en question de la majorité démographique israélienne en Palestine. Tant que les Israéliens tiennent démographiquement la Palestine, ils peuvent y maintenir leur indépendance. Plus que les Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie ou d'ailleurs qui menace cette majorité démographique, ce sont les "Israéliens arabes" (entendre Palestiniens non juifs restés dans la nation israélienne) qui peuvent faire basculer cette majorité démographique en Israël même. S'ils se sont rendus à Israël, ils restent les mieux placés, par leur natalité, pour contester l'existence de cet État, tandis que les Palestiniens partis ou combattant par les armes n'ont fait que renforcer Israël.
Si la révolution libérale ne gagne pas assez rapidement le monde arabe, c'est la petite société libérale israélienne qui risque son existence si ces "Israéliens arabes" ne lui sont pas davantage loyaux qu'aux Palestiniens (non juifs) restés hors d'Israël.
Rationnellement, il pourrait être exact que l'absence de non Israéliens (sous-entendu soi-disant juifs) en Israël, en Palestine, en Orient et sur la planète pérennise l'existence d'Israël... "Pourrait."