Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Pour la simple et bonne raison, qu en 1948, Israel a été l agressé et a gagné ces territoires à l issue de la guerre d indépendance.
De plus, le plan avait été refusé par les Arabes.

Israël fut l'agressé en quelque sorte, il eut coalition de plusieurs Etats Arabes mais j'aimerais rappeler modestement ce que l'on oublie.
Tsahal n'a t-il pas commis des infamies en massacrant des villageois à l'instar du village de Deir El Yassine?
Israël a non seulement agrandit considérablement son territoire mais a surtout fait l'erreur de commencer la guerre communément appelée des "Six Jours" à partir du 5 juin 67 en prenant par surprise à 7h45 (si ma mémoire ne faillit pas) l'aviation égyptienne stationnée dans le Sinaï.
Alors Pascale, vous me répondrez peut-être qu'Israël subissait des pressions de la part du voisin Egyptien?

Gardons à l'esprit qu'il n'ait pas dans ce lancinant conflit israélo-palestinien de personnes toutes blanches si ce n'est les civils.
Les dirigeants israéliens et palestiniens pensent agir sous couvert de la religion, ce qui -vous l'entendez- légitime leurs actions armées.
Que la loi du Talion perdure et les conséquences seront malheureusement terribles.

Cela faisait quelques semaines que les généraux égyptiens paradaient à la télé en disant que des que les troupes de l'ONU auraient terminé leur mandats, ils rayeraient Israël de la carte. D'après certains bruits, il semblerait qu'Israël a devancé l'attaque égyptienne de moins de 48h. C'est aussi pour cela que l'attaque israélienne a été si efficace, les troupes égyptiennes étaient prêtes à monter à l'assaut et regroupées pour cela. Fallait-il qu"Israël attende d'être attaqué pour lancer sa contrattaque ? Sachant que ces villes étaient à quelques kilomètres des frontières ?

Nous sommes dans le cas israélien, en présence de conflits géopolitiques tout à fait classiques qui se couvrent d'oripeaux religieux.

Aujourd'hui peut-on parler d'une inactivité de l'état israelien pour favoriser la création d'un état palestinien.

Je crois plutôt que le climat actuel d'attente est du au fait qu'on attend de tous côtés le résultat des conclusions secrètes des négociations Israêl-Obama, la discussion impliquant par ailleurs l' Iran et la Syrie! Rien ne peut actuellement être décidé. Mais des déclarations sont possibles pour afficher des intentions. Il semble que la clé soit à Téhéran ? Que lui donner en échange de la paix garantie pour Israël, qui permettra alors à cet Etat d'autoriser la création d'un pré-Etat palestinien sans trop de risques pour sa survie.

Israel n'a aucun intérêt à la création d'un état palestinien, c'est pour cela que cela a très peu de chances d'arriver un jour.
S'il y a un état palestinien avec des frontières fixes, cela voudrait dire arrêter les colonisations (qui se poursuivent en Cisjordanie), arrêter les grignottages de territoire (comme avec le mur de séparation qui annexe de nombreux territoires palestiniens)...etc

Sans frontières fixes, Israel peut continuer d'annexer progressivement plus de territoires palestiniens, ce qu'elle fait depuis 50 ans.

Je crois plutôt qu'Israël s'est aperçu que s'engager comme elle l'a fait dans le passé aux EU à créer un Etat palestinien n'empêchait pas plusieurs Etats de continuer à nier son existence, objectif pas négociable disent-ils. Plus grave, une partie de la population arabe en Palestine ou ailleurs, pense de même. C'est pour cette raison que les compteurs de la négociation ont été remis à zero.
Mais les israéliens savent bien qu'il faudra créer cet Etat et que c'est leur intérêt. Ils veulent la reconnaissance d'israêl en échange et des garanties du côté iranien notamment et syrien.

Bien sûr que non, ce n'est pas leur intérêt. Un état palestinien voudrait dire l'arrêt des colonies israeliennes... Il feront tout pour l'éviter (comme ils le font si bien depuis des décennies).

Sauf que globalement, les colonies desservent l'état israelien bien plus qu'elles ne lui sont utiles. Et non ils ne l'évitent pas depuis des décennies, cela est très aléatoire selon les circonstances, les relations avec les palestiniens, l'équipe au gouvernement (on se souvient que Sharon, peu suspect d'arabophilie galopante, avait fait détruire un certain nombre de colonies, se mettant à dos une partie de l'extrème-droite de son pays...), les pressions internationales, etc...

La politique israelienne est d'abord celle d'une survie, et depuis que sa survie est à peu près établie, elle est hésitante, changeante et suis plus ou moins la pente du moment. Il y a au sein de la société civile et politique israelienne des lignes de fracture extraordinairement fortes.