Le salon géopolitique de Passion-Histoire

La Syrie ! ou alors Irak
Il devrait choisir un pays neutre pour que le discours soit mieux acccueilli par la population arabe ou confession musulmane dans le monde plutot que dans un pays allié des USA.
Meme si l'Egypte est un pays arabe, il n'y a aucune solidarité entre les pays Arabes, c'est chacun pour soi.
Si je choisis Damas parce que c'est une ville très ancienne et a vu les grands hommes de l'histoire ( reliigion musulmane) passer en passant par les califes des Ommeyades, Saladin, Tamerlan, les Mongols puis les Ottomans.... Alors que le Caire, c'est plutot moins.....Je parle en fonction de la religion et non politique. Obama cherche a reconcilier entre les chrétiens et les Musulmans.
Sinon il y a Jerusalem mais je ne pense pas que les Israeliens acceptent ce discours dans une ville sainte....
C'est mon avis personnel

L'Egypte reste une référence prestigieuse; le passé, Nasser, la qualité de l'élite, l'université, les frères musulmans, l'importance de la population. L'idée était certainement d'honorer ce pays en le choisissant pour un des premiers grands discours du nouveau président et de confirmer son appui à des solutions négociées. Bien joué! Ce pays reste stratégique.

Vous devez vachement plier la carte pour voir ces pays comme appartenant à la péninsule arabique...

Damas... Votre angle est visiblement de sélectionner un pays musulman ayant les relations les plus cordiales possibles avec les US et où Obama serait accueilli à bras ouverts; dans cette optique, pourquoi pas Tripoli, ou Téhéran?

Ca semble un peu excessif d'ouvrir un nouveau fil à chaque fois qu'Obama fait un nouveau discours, donc j'insère ici le discours que le président vient de faire au Ghana;
il y a certains points intéressants: il évoque, de façon personnelle et générale, l'héritage du colonialisme mais souligne que celui-ci n'explique pas certains échecs; il constate que de grands progrès ont été faits pour ce qui est du développement économique et de la démocratie mais rappelle qu'il y a encore du chemin à parcourir et que le futur de l'Afrique est dans les mains des africains.
Rien de révolutionnaire donc, des vérités d'évidence, mais qui ont d'autant plus de résonnance que la famille du président, son père en particulier, ont fait l'expérience directe du colonialisme et de la discrimination, s'en sont émancipés, que son père a eu le courage de partir aux US pour faire des études, et que BO est un vivant symbole de ce chemin parcouru.

http://www.huffingtonpost.com/2009/07/1 ... 30009.html

Au Ghana: Encore un discours de flatterie des africains et des peuples du sud puisqu'on reparle de l'esclavagisme mis en place par l'occident colonialiste et qu' Obama le compare à la Shoah qui est un généocide. La traite négrière est maintenant un génocide. Où va t-on ? Obama fait beaucoup de démagogie anti-blancs et d'à peu près historique !

Pas du tout alain, bien au contraire, il n'évoque le colonialisme et son héritage qu'en deux paragraphes, par contre il répète bien six ou sept fois que l'avenir des africains ne dépend que d'eux et qu'ils doivent se prendre en main et rompre avec de mauvaises habitudes dans lesquelles l'Occident n'est pour rien.
Et de plus, où avez-vous vu qu'il assimile l'esclavage à un génocide dans ce discours? Il ne dit cela nulle part. Je copie colle la seule phrase où le mot de génocide est prononcé:

"When there is genocide in Darfur or terrorists in Somalia, these are not simply African problems - they are global security challenges, and they demand a global response". C'est le Darfour qu'il qualifie de génocide, pas l'esclavage

Un discours aussi critique et responsabilisant ne serait pas reçu de la même façon de la part d'un leader blanc.

Je traduis cursivement quelques extraits:

"Le futur de l'Afrique dépend des Africains...Il y a eu un recul depuis la décolonisation et "c'est facile de montrer du doigt et de rejetter la responsabilité de ces problèmes sur les autres...mais l'Occident n'est pas responsable de la destruction de l'économie zimbwawéenne, ou des guerres dans lesquelles des enfants sont enrolés comme soldats..."
"dans la vie de mon père, c'est en partie le tribalisme et le clientélisme qui ont déraillé sa carrière et nous savons que cette forme de corruption est encore un fait quotidien pour beaucoup..."
Il fait l'éloge du développement économique ghanéen, bien engagé mais "pour réaliser cette promesse, nous devons d'abord reconnaître une vérité fondamentale: le développement dépend de la bonne gouvernance, et c'est l'ingrédient qui a fait défaut pendant trop longtemps..."
Il stigmatise la corruption endémique: "aucun business ne veut investir dans un pays où le gouvernement écrème 20% des profits, et où les autorités portuaires sont corrompues..."
Il critique aussi les atteintes aux droits et libertés démocratiques: ce genre de système "n'est pas une démocratie, c'est une tyrannie, et cela doit finir". "L'Afrique n'a pas besoin d' "hommes forts" (strongmen), elle a besoin d'institutions fortes"
"C'est aux Africains de prendre le contrôle de leur destinée..."
Les conflits tribaux sont "une pierre au cou de l'Afrique"; il faut refuser l'inhumanité, refuser absolument d'enroler les enfants comme soldats dans ces conflits, ou d'y pratiquer le viol comme arme de guerre comme au Congo.
"le monde sera ce que vous le ferez...vous avez le pouvoir de demander des comptes à vos dirigeants...tout dépend de vous et de vous seulement".
Imaginez quelle aurait été la réaction si c'avait été Sarkozy qui avait prononcé ce discours...

OK Tonnerre, erreur, j'ai du lire trop vite ou mal mémoriser! Il s'agit du Darfour effectivement.

Pas de problème alain ; ce discours n'est dans le fond pas si différent de celui de Sarkozy.

C'est ce qu'il m'avait semblé aussi à première vue, mais je n'avais pas relu le discours de Dakar du président français que les" bien-pensants" ont voulu montrer comme une monstruosité
Grâce à vous Tonnerre je me sens moin seul