Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Bonjour est-ce que quelqu'un pourrez m'aider pour répondre à cette question :
Quels aménagements sont à la source de conflits entre la Turquie, l'Irak et la Syrie?

Je pensais aux grands aménagements hydrauliques de la Turquie mais je n'en suis pas sur du tout.
Donc est-ce que quelqu'un pourrez répondre à ma question en me faisant un petit paragraphe d'une dizaine de ligne

PS : si cela vous arrange vous pouvez me donner un lien où se trouve la réponse à ma question

Merci d'avance

Ce forum n'est pas un forum d'aide aux devoirs ni un palliatif à votre paresse.

Cependant, vous êtes sur la bonne voie, continuez à chercher, seul, dans cette direction.

Bonjour
Ce n'est pas du tout un devoir (en plus j'ai 29 ans ). Je pense que vous penser que c'est un devoir car je souhaite un paragraphe de 10 lignes environ mais pas du tout ; c'est seulement un ordre d'idée
C''est juste que hier j'ai vu un film documentaire qui parlait des pays du proche-orient
Et je me suis posé cette question car j'ai vu par exemple que l'eau n'était pas équitablement répartit.
Don c'est pour cela que j'ai posé la question suivantes (je sais très bien que ce forum n'est pas un forum d'entraide mais un forum pour les passionnés)
Quels aménagements sont à la source de conflits entre la Turquie, l'Irak et la Syrie?

Donc si quelq'un peut m'aider cela me ferait plaisir
Merci d'avance

Au temps pour moi, mais votre message était plus qu'ambigu.

SInon, je pense en effet qu'il s'agit des aménagements hydrauliques prévus sur les fleuves turcs (en particulier l'Euphrate, si ma mémoire est bonne), qui risque de mettre en danger le débit de ces fleuves dans la partie irakienne de leur cours.

Oui, il s'agit principalement d'aménagements sur l'Euphrate. Les Turcs ont d'ailleurs beau jeu de dire qu'ils "laissent" le Tigre (d'ailleurs plus abondant que l'Euphrate, 48 km3 contre 31,5), celui-ci naissant dans les monts Zagros aux roches salées du Trias et traversant d'importantes structures gypseuses, il se charge en nitrate, ce qui rend l'eau peu proprice à l'irrigation...

Pendant longtemps, les Turcs n'ont pas accordé d'importance à l'Euphrate, car utiliser l'eau pour l'agriculture ne les intéressaient pas et la région kurde était une zone plus ou moins abandonnée pour le pouvoir turc. Lors du traité de Lausanne (1923), la Turquie laissait passer 500 m3/s à la frontière vers l'Irak et la Syrie. A partir de là, 14 km3 sont pour la Syrie, 18 km3 à l'Irak.
Mais en 1989 les Turcs ont lancé brutalement le projet GAP de barrages et de réservoirs sur l'Euphrate (capacité totale 60km3, production de 30 milliards de KW/h). Il y a notamment le barrage Atatürk, qu'il a d'ailleurs fallu remplir, et durant ce laps de temps (1 an et demi!), très peu, voire pas du tout d'eau n'est passé, faisant de l'Euphrate un fleuve mort. Ce projet mobilise 14 km3, ce qui remit donc en cause les quotas cités plus haut... en plus, outre le volume, c'est aussi le rythme saisonnier d'utilisation qui diffère (les Turcs veulent exploiter les eaux des barrages en fonction de la demande énergétique, alors qu'Irakiens et Syriens demandent l'eau au Printemps et au début de l'Eté pour l'agriculture).
L'Irak est néanmoins plus touché que la Syrie, celle-ci possédant le réservoir de Tabqa.

Jusqu'à la seconde guerre du Golfe, le contexte géopolitique régional (bases américaines, Irak et Syrie "Etats bandits", ...)faisait que la Turquie faisait ce qu'elle voulait. Mais je n'ai pas d'informations sur les évolutions depuis quelques années.

Merci beaucoup pour vos réponses
Vous êtes vraiment des gens sur qui ont peu compter sur ce forum !