Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Je comprend ce point de vue puisque je l'avais moi même exprimé, mais dans ce cas il faut tout de même pointer les cas de l'Allemagne nazi, de l'empire Japonais, et de la Chine de maintenant qui semblent contredire ce point.

et de l'URSS aussi qui en dépit de la pression idéologique a pu faire éclore de nombreux scientifiques en 60 ans. Je pense par contre qu'il y une particularité dans l'islam, cet article d'un astrophysicien pakistanais l'explique en partie.
http://link.aip.org/getpdf/servlet/GetP ... ypassSSO=1

Merci de ce lien vers cet article très intéressant.

Une élite qui préfère taire les réalités au tyran ou au parti unique ? Une élite ?

Je pointerai, avec le recul que nous avons, les désastres enregistrés par les régimes allemand et japonais que vous mentionnez : Allemagne réduite, Prusse anéantie, première occupation étrangère de l'Histoire japonaise, populations amputées, deux bombardements atomiques...

Quant à la Chine communiste, ses périodes les plus totalitaires restent également les plus médiocres et j'ai déjà écrit sur ce forum ce que je pense des errements économiques actuels qui grèvent lourdement son avenir proche, comparativement aux succès de Taiwan, Hongkong et Singapour, terres dominées par les Han mais exemptes de totalitarisme.

Lesquels imposaient leurs conclusions par leur zèle idéologique et en expédiant leurs contradicteurs au goulag. De Lyssenko au désastre agricole de l'Union soviétique. Les mensonges et la propagande pour pallier les débâcles techniques et technologiques.

Les idéologies rongent l'intelligence.

Je ne vois aucune singularité.

Les exploits passés provenaient d'une époque ouverte sur le monde et les autres cultures, notamment grecque, perse et indienne. Les grands intellectuels vantés cultivent leurs différences et sont soit non musulmans, soit hérétiques (poètes vantant l'amour libre et le vin), soit non arabes (mais persans).

L'arrivée des Turcs seldjoukides et leur extrémisme religieux met un terme aux libertés intellectuels et seuls les élèves des derniers grands esprits libres de l'Orient musulman prolongent les innovations intellectuelles jusqu'au XIIe ou XIIIe siècle.

Ensuite, le glacis idéologique instauré par l'extrémisme musulman musèle les cerveaux de l'Espagne aux Philippines jusqu'à nos jours.

Outre la terreur imposée aux libres penseurs et à ceux qui pensent contre l'islam, le monde arabo-musulman cultive aussi la suffisance : pourquoi évoluer quand on se satisfait de soi ? Les savants (sous-entendu en religion musulmane) ne valent-ils pas d'autres érudits (toutes disciplines intellectuelles confondues) ? Or l'humilité est un facteur d'apprentissage et le libéralisme intellectuel décuple les intelligences.

Cet article souligne combien l'humilité suit les humiliantes comparaisons qui s'imposent aux musulmans.

Reste à troquer la soumission (en arabe, "islam") aveugle et les superstitions conformistes contre un peu de raison, de rationalité, d'intelligence, de sciences, de cartésianisme (ces derniers essuyant de traîtreux revers avec la démocratisation et la judiciarisation des systèmes éducatifs dans les pays développés).

Il existe une particularité dans le monde musulman que souligne l'article que j'ai mis en lien, c'est que l'idéologie est imposée par la société civile, c'est a dire par le bas et non par le haut. L'islam comme toutes les religions et/ou idéologies évoluent avec le temps, le christianisme primitif n'est pas le christianisme du 21eme siecle, de même pour l'islam. Loin de moi l'idée de vouloir signifier que le monde musulman ne saurait accèder à une forme de modernité, mais l'islam dans sa forme actuelle est totalement incompatibles avec une société libérale et il existe une forte pression dans les sociétés musulmanes pour rejeter toute forme de libéralisme assimilé à de la perversion.