Alors qu'une partie de la frange conservatrice proche du guide de la révolution s'offusque de voir Ahmadinejad se pavaner aux Nations-Unies en compagnie de ses partisans «
déviants », un député du majles est allé jusqu'à affirmer que l'Iran «
n'avait pas besoin de Président ».
Hamidreza Katouzian (député de Téhéran) a en effet avancé que le principe du velayate faghi et la présence du guide étaient suffisantes pour diriger l'Etat.
Katouzian a déclaré à l'agence de presse ILNA que l'essentiel du pouvoir exécutif devrait résider entre les mains d'un premier ministre choisi par le majles (comme le prévoyait déjà la première constitution de la république islamique dont l'article 134 faisait du premier ministre le président du conseil des ministres). Le Président serait ainsi plus étroitement encadré entre d'une part l'autorité du guide et d'autre part le parlement, ce qui ne déplairait pas à la plupart des représentants du courant conservateur.
Selon Katouzian, une partie non négligeable des parlementaires partagent cette opinion (sans apporter plus de précisions, bien sûr
).