Marocain a écrit:
pour ce qui est de l'islam, ce n'est pas vrai, les régions peu islamisés des pays musulmans sont les régions ou la violence et le rejet de l'occident sont les plus faibles (Kabylie, Turquie, Tunisie). Les régions les plus islamisés sont celles qui ont le plus de rejet et de violence vis a vis des minorités: Egypte, Algérie, Arabie Saoudite.
La religion est un échappatoire pour les peuples en quête de sens. Ce n'est pas étonnant que la ferveur religieuse et la violence soient liés. Mais je soutient que la religion n'est pas la cause de ces violences, mais un moyen par lequel elles s'expriment.
Marocain a écrit:
les cas saoudien, émirati ou koweitien sont là pour infirmer vos propos. Les terroristes du 11 septembre étaient tous des gens issus de la classe moyenne supérieure: parmi eux aucun malien, aucun nigérien, aucun tchadien, aucun somalien.
La plupart des auteurs de violences sont issus des classes populaires. Mais ces violences, ils les commentent dans leur pays. Tout simplement parce qu'ils y sont coincés. En arabie Saoudite, aux émirats ou au koweit, les inégalités sont très importantes et les injustices sont courantes entre une oligarchie des émirs omniprésente et le peuple sur lequel ils ont tous les droits.
Marocain a écrit:
biensur que si, la structure de l'église catholique avant sa "réforme" était profondément marqué par la haine du juif, la haine du paien, la haine du musulman, ce qui explique les dérives du catholiscisme. depuis le catholiscisme s'est réformé, l'islam n'a jamais connu de réforme humaniste, la haine du mécréant anime toujours la foi du musulman et les sources islamiques (coran et sunah) justifie la violence face aux mécréants "rebelles".
Les sources religieuses sont tellement vastes que selon les références que l'on préfère on peu leur faire dire n'importe quoi.
La bible n'a pas changé depuis 2000 ans. Pourtant elle a servie à justifier les pires atrocités.
De même le Coran n'a pas changé, et pourtant elle a servi de socle religieux dans des sociétés très prospères et bien plus tolérantes que les sociétés chrétiennes de l'époque.
La façon dont on applique la religion dépend toujours de la société à un moment donné.