matthieuw a écrit:
Les deux cachent leurs "atouts".
On peut plutôt supposer que l'Iran cache ses manques d'atouts (personnels, entretien et taux de disponibilité du matériel).
matthieuw a écrit:
De plus l'article ne prend pas en compte l’hypothétique autorisation de se poser sur une base plus proche de l'Iran.
Déjà, traverser légalement l'espace aérien intermédiaire serait inespéré.
matthieuw a écrit:
Est ce qu'en ce moment l'Irak la Syrie ont les moyens et l'envie de protéger leurs espace aérien?
Peut-être la Syrie, un peu, sous réserve de la qualité et de la disponibilité de ses moyens anti-aériens au sol.
matthieuw a écrit:
Au vue de la situation en Syrie je pense que c'est négociable.
Pas du point de vue des deux armées en conflit, en tout cas, et on ne voit pas pourquoi l'armée syrienne laisserait passer des avions de combat israéliens, au risque de nuire politiquement au régime déjà bien déstabilisé.
matthieuw a écrit:
Pour l'Irak apparemment les américains n'ont pas l'obligation en ce moment de protéger l'espace aérien Irakien.
D'autant moins qu'ils ont évacué l'Irak.
matthieuw a écrit:
Est ce que l’armée Irakienne est assez organisé pour y arriver seul?
On peut gager que non, et bien moins encore qu'avant l'invasion coalisée.
matthieuw a écrit:
L'article du monde se concentre uniquement sur une attaque arienne pur. Il ne prend pas en compte un possible soulèvement intérieur qui "sèmerais la pagaille". La dernière fois cela n'as pas marché mais bon tout est possible.
Les Iraniens sont suffisamment patriotes pour tasser leurs conflits civils en cas d'attaque étrangère, comme en 1980, où les militaires qualifiés, partisans du shah, ont lutté contre les Irakiens aux côtés des partisans des ayatollahs.
Vitalis a écrit:
Ce sera très dur pour les israéliens qui manquent dramatiquement de ravitailleurs, et puis il faudra traverser la Jordanie.
Bon après, s'ils y vont, ils ne sont plus à un atterrissage forcé près et ils plaideront que ça valait toujours mieux qu'une vitrification du Moyen Orient par crainte ou représailles d'un bombardement iranien.
Pour un atterrissage forcé, ils préféreront plutôt la Jordanie ou une pétromonarchie du Golfe à l'Irak ou, pire la Syrie. Je ne crois pas qu'ils soient capables de larguer des pilotes (en sacrifiant les appareils) dans le Golfe pour les récupérer avec leur marine.
matthieuw a écrit:
Dans les rares déclarations iranienne que l'on peut lire, j'ai quand même l'impression que le rapport de force est plutôt du côté Israélien et que l'Iran se passerais bien d'un conflit.
Il s’agit peut être d'intox médiatique pour pouvoir rendre Israël totalement responsable d'une possible guerre, ou alors le gouvernement Iranien n'as pas vraiment confiance en son armée.
L'armée iranienne n'est pas favorable aux ayatollahs ni au parti d'Ahmadinejad, qui s'en méfient et le lui rendent bien.
De toute manière, le pouvoir des ayatollahs est fragile et ils ne tiennent pas à voir leurs troupes (les milices pasdarans) broyées par des frappes américaines, pas plus que les troupes d'Ahmadinejad (les bassidjis), qu'ils n'aiment pas mais dont ils ont besoin pour tenir les citadins et l'armée en respect.