Nikesfeld a écrit:
Une intervention de l'ONU ou des USA ? je vois mal les socialistes français se lancer dans une offensive.
Pour l'instant, à lire divers médias, l'option serait plus une intervention "régionale" soutenue par la logistique (drones, images satellites, ...) de pays occidentaux comme les USA et la France. En fait, cette guerre est déjà commencée et les drones survolent de désert à la recherche des stocks d'armes, des camps et des routes utilisées. Il semblerait que ces drones ne se contentent pas de survoler et de surveiller et qu'il y a eu des bombardements de stocks d'armes ou de camps en visant les chefs. Comme il y a pas mal de choses qui sont dites de manières officielles ont en sait peu de choses, sauf quand certains pays déclarent avoir abattu un drone qui a survolé leur espace aérien alors qu'ils ne l'ont pas autorisé. Il semblerait que les pays du sud du Sahara soient prêts à passer à l'action et à soutenir l'armée malienne. Mais faut-il que celle-ci accepte de retourner au combat et quitte les palais de la République.
Les occidentaux ont peur d'un Afghanistan presque à leurs portes. Ils aimeraient qu'on mette toutes les chances de leur coté, ce qui implique la participation de presque tous les pays de la région. La participation pouvant être juste autoriser le survol du pays par les drones, ou l'interdiction aux groupes armés de pénétrer dans le territoire.
L'armée s'est rebellée parce qu'elle était sous-équipée. La classe politique est très critiquée, mais les militaires ont montré qu'ils ne valaient pas beaucoup plus. Du coup, des milices sont en train de se mettre en place pour aller reconquérir le Nord-Mali. Problème : elles sont encore moins bien équipées et entrainées que l'armée malienne !
http://www.afrik.com/article26312.htmlCitation:
« L’armée malienne prend trop de retard. Notre objectif c’est de libérer le Nord du Mali, et nous le pouvons. » Telle est la devise du capitaine Harouna Traoré, chef des Forces patriotiques de résistance (FPR). Six mouvements, composés de milliers d’hommes et de femmes volontaires, qui ont décidé de s’unir samedi pour aller combattre les islamistes dans le Nord-Mali. Le groupe d’auto-défense comprend : les représentants des Forces de libération des régions Nord du Mali (FLN), des milices Ganda-Koy et Ganda-Izo, qui ont combattu dans le passé des rébellions touaregs, l’Alliance des communautés de la région de Tombouctou (ACRT), la Force armée contre l’occupation (FACO) et le Cercle de réflexion et d’action (CRA).
L’impuissance des autorités à Bamako face à la situation n’a que trop duré pour le FPR. Le front refuse de perdre du temps supplémentaire. L’heure est à l’action. Selon Harouna Traoré. « Il n’y a que la guerre pour libérer le Nord, là où on est. Les négociations et discussions ne pourront plus libérer le Nord. On va faire la guerre. » Une guerre qui se fera « avec sans l’armée malienne », martèle Amadou Abdoulaye Cisse, responsable de l’un des six mouvements. « Nous défendrons notre territoire et nos proches assiégés. »