Jean-Marc Labat a écrit:
Il y a des civils qui valent plus que d'autres. Je suis extrêmement circonspect depuis les cadavres de Timisoara en 89, qui ont fait chuter Ceaucescu et qui avait été monté de toute pièce, les civils serbes tués par l'Otan ne comptent pas non plus et je ne parle pas de l'Irak ou de l'Afghanistan.
Il n'en demeure pas moins que j'ai posé une question :
"Faut-il croire que les deux délégations auraient pu conclure un accord à Istanbul si Boris Johnson n'avait pas rencontré Zelensky samedi 9 avril 2022 ?"Jean-Marc Labat a écrit:
Si la paix avait due être signée, elle l'aurait été, civils ou pas civils.
Avec des "si"...
Il est peu vraisemblable que les deux délégations (ukrainienne et russes) étaient prêtes à signer un accord lors des pourparlers de paix à Istanbul.
Le 14 juin 2022, le président biélorusse
Alexandre Loukachenko a eu les faveurs de la chaîne de télévision Rossia-1. Interviewé par sa présentatrice vedette et fervente supportrice de la politique du Kremlin, Olga Skabeeva, il affirme que Vladimir Poutine lui aurait personnellement montré début mars (2022) un accord conclu entre les deux délégations, un document particulièrement favorable à la partie ukrainienne dans lequel même la question de la Crimée aurait été résolue. Comment ? Sous la forme d’
“une sorte de bail emphytéotique [bail de très longue durée]”. Comment ? Sous la forme d’“une sorte de bail emphytéotique [bail de très longue durée]”.
Le jour même, le porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov, a rejeté cette rumeur en précisant qu’aucune négociation de ce genre n’avait eu lieu à propos de la Crimée.
“La Crimée fait partie intégrante de la Fédération de Russie, c’est une région russe”, a-t-il dit à l’agence officielle Ria Novosti.