Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Apparemment, pas mal de russophones se sont portés volontaires dans l'armée ukrainienne.

Zelensky est issue d'une famille Russophone si j'ai bien compris.

La séparation russophone / ukrainophone est claire dans les esprits des gens du Kremlin. sur le terrain je ne suis pas certains que cela soit aussi tranché que ce que Poutine essaie de nous vendre depuis une dizaine d'année...

A.

Je n'en sais rien, je ne suis pas russophone.

ah.. zut !

A.

Bonjour,

Un article ( en allemand ) sur des manifestations pro russe en Allemagne.
Y a t-il des manifestations pro russe dans d'autres pays ??
La justice allemande se renseigne pour savoir s'il est possible d'interdire, dans les manifestations pro russe, les signes Z et V, trop connotés dorénavant avec les exactions russes en Ukraine.

https://www.tagesschau.de/inland/innenp ... s-101.html

Cordialement

C'est difficile juridiquement, comment interdire la liberté d'expression pour soutenir un pays avec lequel nous ne sommes pas en guerre. Le Z peut vouloir dire n'importe quoi, y compris Zorro.

https://www.youtube.com/watch?v=jEi-JPy0vp8

Je ne vois pas une grande logique dans ce raisonnement. Je ne vois pas la nécessité pour Poutine de ménager l'Ukraine et les Ukrainiens. Si l'armée russe échoue à prendre les grandes villes (Marioupol, Kharkov, Kiev, etc), Zelensky et ses ministres se sentiront en position de force pour continuer la lutte et inciter Poutine à retirer son armée de l'Ukraine.
Il est difficile de prendre Marioupol, mais l'objectif sera atteint prochainement. Cette ville a souffert un véritable martyr et va bientôt être totalement occupée par les troupes russes. On ne peut pas dire qu'elle a été « ménagée ».
Si l'armée russe n'a pas été capable de vaincre l'armée ukrainienne, c'est parce qu'elle a des faiblesses.

Vous raisonnez à l'occidentale comme quoi l'ennemi est le mal absolu qui doit être vaincu de façon définitive par une reddition inconditionnelle. Je suis plus Clausewitz pour qui la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens. D'ailleurs, il semble que Staline avait fait des offres de paix à l'Allemagne nazie durant l'été 1941, ce qui semble indiquer qu'il y a toujours une place pour la politique dans la vision russe.

Pour l'instant, nous sommes en pleine période de raspoutitsa qui entrave toute opération militaire d'un côté comme de l'autre.

Il me semble que la survie de l'Ukraine n'est plus en jeu, si elle le fut un jour. Les pourparlers semblent au point mort, mais nous ignorons ce qui se passe en coulisse.

Cela me semble fort juste comme raisonnement concernant la grande majorité des conflits ces deux derniers siècles.
On ne tue pas simplement pour tuer ou par sport, même si des exactions périphériques sont toujours possibles : cela a malheureusement toujours été le cas dans tous les conflits de l'Histoire.


S'il veut récupérer le Donbass, il n'a pas le choix - même si la situation a fortement changé depuis mon message du 21 mars auquel vous répondez fort tardivement.
Cela dit, avec la longueur prise désormais par ce conflit, la guerre "sale" et son lot d'assassinats gratuits font leur apparition.


Effectivement, mais, à plusieurs reprises, il y a un mois, les Russes ont offert la cessation des combats contre une reddition de la ville. Les Ukrainiens ont (sans doute fort logiquement de leur point de vue) refusé, le siège et les pilonnages ont donc continué.
Pousser des cris d'orfraie sur les conséquences macabres d'un conflit n'a aucun sens - sauf si on tombe dans des cas de crimes contre l'humanité (ce qui ne ressort pas encore pour le moment) -, une guerre tue et des civils trinquent forcément, qui plus est dans des sociétés fortement urbanisées, lorsque les combats se déroulent autour de zones habitées et que l'immense majorité de la population civile masculine a été appelée sous les drapeaux.

je ne comprends pas votre phrase ? Le fait de vouloir vaincre de façon définitive l'ennemi est une continuation d'une politique. et dans le cas présent c'est bien ce qui était affiché: dénazification, démilitarisation et annexion au pire, au mieux vassalisation.

A.