Citation:
Rappelez-moi qui est intervenu jusqu'à la dernières secondes AVANT le déclenchement des hostilités pour essayer de maintenir le dialogue ...
Après avoir mené pendant près de dix ans une politique atlantiste, soutenant ostensiblement une intégration de l'Ukraine à différentes organisation politiques occidentales et/ou pro-américaines, alors que le pays était divisé sur la question, jouant avec un feu qu'il ne maitrisait pas ?
Je ne sais pas de quel "dialogue" il était question, mais généralement on a peu de confiance dans les valets de ses ennemis, qui prétendent sauver la paix en ne faisant que soutenir la politique menée jusqu'alors qui a exacerbé les différends.
Citation:
Rappelez-moi quel est le pays qui n'a pas respecté les différents accords qu'il a signé, dont celui où en échange des armes nucléaires détenues par l'Ukraine, la Russie garantissait l'indépendance de l'Ukraine...
Au jeu des "rappelez-moi ?" ou des "qui a dit ?", on pourrait en sortir pas mal.
Exemple : "qui a dit qu'il n'élargirait pas l'OTAN en Europe orientale et plus spécifiquement aux anciennes Républiques socialistes soviétiques ?" (il y avait un autre, moins drôle, dans une autre région du monde :"qui a dit qu'il y avait des armes de destruction massive, puis a provoqué une guerre faisant des dizaines de milliers de victimes ?" - nous attendons toujours que la CPI juge les personnes ayant déclenché une guerre doublée de massacres civils qui en ont directement découlé)
Souffrez donc que si l'une des deux parties change les règles du jeu dans un accord, l'autre ne soit pas obligée d'attendre stupidement de continuer à se faire avoir de la sorte et de penser que l'autre partie ne lui ment pas en permanence.
Pour un conflit, il faut être deux et il n'y a pas le vilain russe contre le gentil défenseur du monde qui habite Washington.
La géopolitique ce n'est ni blanc ni noir de couleur, mais d'un gris qui se dégrade au gré de l'évolution des positions des uns et des autres.
La position russe peut (et doit) s'entendre, comme on peut entendre également celle des Américains, mais les peser avec des jugements de valeur, c'est soutenir un camp et perdre justement la moindre objectivité.