Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Je rappelle que le sujet est comment mettre fin à la guerre en Ukraine, et nous nous éloignons de plus en plus du sujet.

C'est la théorie présentée depuis longtemps (environ 1 an) par le gouvernement d'Ukraine.
Je me souviens d'une interview de Kyrylo Boudanov par un journal français.
Boudanov affirme que la Russie finira par abandonner le combat.
Ce scénario suppose que l'Occident, notamment les USA, amplifie son soutien à l'Ukraine.
Kiev est toujours suspendue à la décision du Congrès américain pour une nouvelle aide militaire. Le Sénat a bien voté un plan d’aide de 60 milliards de dollars, mais celui-ci est bloqué par la Chambre des représentants à majorité républicaine.

Sans doute que sa trop grande proximité avec la CIA lui a fait oublier ce que traditionnellement le pouvoir russe est capable de supporter (et par extension la population russe) avant d'abandonner une guerre.
Moscou n'abandonnera pas, cette lutte est existentielle pour la Russie, encore une fois.
Même si elle ne peut plus se permettre les sacrifices humains consentis lors des deux guerres mondiales, il est peu probable que la Russie abandonne, même dans 15 ans.
Il est faux de penser que cette politique est une lubie de Poutine, un Primakov ou un Eltsine, à la tête d'une Russie plus forte qu'elle ne l'était dans les années 1990 n'auraient également pas laissé les Etats-Unis avancer leurs pions de cette façon dans les anciennes République socialistes soviétiques.

Je ne sais pas si elle est « existentielle ».



Le contexte actuel est différent. Nous ne sommes pas en 1941 lorsque les soldats allemands approchaient de Moscou. Nous ne sommes pas en 1812 lorsque les soldats de Napoléon était entrés dans Moscou.
Aujourd'hui, l'armée ukrainienne n'est pas une menace terrible pour la Russie et la population russe.
Gorbatchev a pris une bonne décision en 1988. La guerre d'Afghanistan était une impasse. Le retrait des troupes fut une humiliation pour les dirigeants soviétiques, mais le bon sens exigeait cette décision.
Le 15 mai 1988, Gorbatchev décida de retirer les troupes soviétiques d'Afghanistan. La décision fut effective un an plus tard.

J'avais remarqué depuis longtemps que vous ne compreniez pas le point de vue russe actuel. Cet aveu ne me surprend donc pas.
Il est bien plus proche de 1941 que de l'intervention en Afghanistan (nous étions là dans une tentative d'extension) et oui, c'est existentiel pour la Russie, peu importe la personnalité au pouvoir.
Ce n'est pas "l'armée ukrainienne" qui pose problème à Moscou, mais bien le régime de Kiev nationaliste - donc anti-russe - de qui elle dépend et qui s'appuie sur Washington et l'OTAN pour se maintenir depuis 2014. Il n'a cessé de se radicaliser depuis cette date.
Si on ne perçoit pas ça, il est impossible de comprendre le point de vue russe et d'entrer dans une compréhension globale et neutre du problème.

Si l'armée ukrainienne ne pose pas problème à Moscou, alors le point de vue de Kyrylo Boudanov s'en trouve conforté. Un retrait des troupes serait une sage décision. Cela éviterait de faire mourir des soldats russes. Le coût humain est considérable sur le long terme. Le coût économique n'est pas négligeable non plus. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?




Même dans 15 ans ?

Visiblement vous prenez vos interlocuteurs pour des benêts et faites semblant de ne pas comprendre ce qu'ils tentent de vous expliquer.
Fin de la tentative me concernant.

Vous n'avez pas réussi à me convaincre qu'il s'agit d'une « lutte existentielle » pour la Russie.



C'est votre opinion. Je considère que l'opération Z équivaut à une situation intermédiaire entre la Grande Guerre patriotique (Великая Отечественная война) et l'intervention en Afghanistan.
L'opération Z est très coûteuse. Le coût humain est considérable (environ 200 soldats tués chaque jour et 600 blessés). L'intervention en Afghanistan n'a pas eu un tel coût journalier.




Cela fait froid dans le dos quand on pense qu'il y a 70.000 soldats tués chaque année.

Normal, vous avez un parti pris et refusez de percevoir l'autre.
De plus, vous semblez tout ignorer de cette contrée de la planète encore moins des peuples qui y résident.


En plus vous ne savez pas calculer...
Les deux conflits mondiaux ont couté aux Russes plus de 30 millions de morts, en 15 ans avec le chiffre que vous avancez (on se demande d'ailleurs comment vous pouvez avancer celui-ci, personne ne sait exactement en dehors des principaux intéressés combien il y a eu de morts jusqu'à présent) nous n'arriverons même pas au trentième.


A partir de quoi ? Vous n'avancez aucun argument - comme toujours.

Vous dites que j’ai un parti pris. J’aurais pu vous faire le même reproche, mais je n’ai pas osé car je suis presque toujours courtois.



C’est une critique. Vous tombé dans la facilité. Il est toujours facile de critiquer, Moi aussi j’aurais pu vous adresser ce genre de critique.



En plus vous ne savez pas calculer...
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L’armée russe a subi des pertes en Ukraine entre février 2022 et février 2024. Environ 140.000 soldats tués, ce qui représente une moyenne annuelle de 70.000.
Entre 1941 et 1945, l’armée russe a subi des pertes immenses. Il est évident que les Russes ne sont pas dans la même situation aujourd’hui. Mais il y a tout de même des chiffres qui font peur actuellement (environ 200 soldats tués chaque jour et 600 blessés). Ce n’est pas négligeable.