Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Connaissez vous Chat GPT?
J'AI posé cette question
L Ukraine peut elle battre la Russie ?

Réponse
Il est difficile de prédire l'issue d'un conflit entre l'Ukraine et la Russie, car de nombreux facteurs entrent en jeu, notamment la puissance militaire, la diplomatie et les alliances internationales. Cependant, il est important de privilégier la diplomatie et les efforts de résolution pacifique des conflit

Sans commentaire

Nous en sommes, malheureusement, très éloignés...

Karl Nehammer, le chancelier autrichien, a expliqué à la presse que Poutine ne veut pas d'une négociation actuellement (propos recueillis par Patrick Saint-Paul).

En ajoutant sur la base des "10 points" de Zelensky - adoubés, pour le moment, par Washington - ce serait plus juste.
Personne ne veut discuter à ces conditions.

C'est comme si on vous disait que Poutine avançait ces conditions pour négocier avec Kiev :
1° Que toutes les conseillers militaires et armes occidentales soient évacués d'Ukraine,
2° Que les missiles de l'OTAN pointés sur la Russie en Pologne et en Roumanie soient retirés,
3° Que les troupes ukrainiennes se retirent des oblasts du Donbass,
4° Que Zelensky et son gouvernement soient jugés pour crimes de guerre et contre l'humanité pour les atrocités commises à l'encontre de civils dans le Donbass,
5° Que les nationalistes de Kiev soient jugés pour apologie génocidaires en soutenant des groupuscules nazis au sein de l'armée ukrainienne,
6° Que Washington et Kiev réparent les gazoducs qu'ils ont saboté dans la mer Baltique,
7° Que les troupes ukrainiennes cessent de tirer sur la centrale de Zaporija pour éviter toute catastrophe nucléaire,
8° Que le régime de Kiev cesse ses attaques terroristes autour des sites énergétiques russes,
9° Que le régime de Kiev reconnaisse les frontières des deux oblasts de Donetsk et de Louhansk, ainsi que celles de la Crimée, qui est historique russe.
10° Que le régime de Kiev chasse l'OTAN de son territoire.
Une fois que ces dix points seront réalisés, nous entrerons dans la négociation.


Si vous trouvez que ces dix points sont totalement inconcevables, proches de la propagande de Moscou, cyniques et que leur réalisation conduise l'adversaire à capituler en rase campagne admettez qu'il en est de même pour l'autre côté.

On ne sait pas trop ce que cherche Kiev, mais certainement pas à négocier.
Ce qui se passera en Suisse sera aussi futile qu'inutile.
La preuve : mêmes les Américains n'ont pas confirmé qu'ils s'y rendraient...
De plus, la Russie n'est même pas invitée. Comment penser un seul instant une "négociation" sans la présence d'une des deux parties ?

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La Russie a fait savoir qu’elle n’était pas intéressée. C'est pour cette raison qu'elle n'est pas invitée.

Ouaip. Tout de même assez opaque comme fonctionnement.

Je ne vois aucune opacité.
Mardi 23 avril 2024, le conseiller fédéral Ignazio Cassis s'est exprimé sans ambiguïté.

"Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie" a déclaré Ignazio Cassis. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix des 15 et 16 juin au Bürgenstock.
Ignazio Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé le conseiller fédéral.

Berne s'est toujours montrée ouverte à inviter Moscou à cette conférence. On sait que les chefs d'Etat et de gouvernement de 160 pays ont été conviés, mais pas la Russie. Du moins pas «à l'heure actuelle», peut-on lire sur le site du département fédéral des Affaires étrangères (DFAE). On y apprend que Berne a toujours fait preuve d'ouverture envers le Kremlin. «La Russie a toutefois laissé entendre à plusieurs reprises – y compris publiquement – qu'elle n'était pas intéressée par une participation à cette première conférence». Dans sa réponse, le DFAE garde toutefois la porte ouverte: «La Suisse est convaincue que la Russie doit être impliquée dans ce processus. […] La paix est impensable sans la Russie».

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien. Le diplomate a fait cette remarque vendredi 19 avril aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En février déjà, Sergueï Lavrov avait déclaré que Berne n’est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l’Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l’agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.
«Ils (ndlr la Suisse) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l’Ukraine; il n’en sortira rien. Ce n’est pas un acteur auquel on peut faire confiance».

D'un autre côté, vous ne voyez pas grand chose d'habitude...


C'est bien normal, car c'est un fait exact.
Dès le mois de mars 2022, la Suisse - poussée ou non par ses voisins ? - a repris à son compte les sanctions économiques de l'UE à l'égard de la Russie pour les appliquer également.
Elle n'est donc officiellement plus neutre et cela change drastiquement avec sa position traditionnelle, qui a toujours été de refuser tout alignement diplomatique de ce type.

Pour enrichir le débat sur l'impact positif des F16 pour l'Ukraine, la revue Raids aviation prend une position nuancée.

Certes les F16 seraient sans doute meilleurs que les avions russes (et encore il faut s'assurer que soit livrée une version récente) mais impliqueraient une charge logistique et une maintenance qui sembleraient trop lourdes pour les Ukrainiens...

De plus les F16 seraient conçus pour combattre avec le guidage d'avions radar Awacs dont l'Ukraine ne dispose pas (ou pas encore ? ).

Enfin les bases aériennes ukrainiennes étant très vulnerables aux bombardements russes, les moyens aériens Ukrainiens auraient été cachés sur des terrains "sauvages " (routes par exemple ) créant un vrai défi logistique.

Je livrée ces analyses à votre appréciation...