aynazppr a écrit:
Je ne doute pas des difficultés dans ces zones tribales et des protections dont a bénéficié BL, je remarque juste que depuis 1998 date du premier mandat d'arrêt international à son encontre il court toujours mais que par contre le cerveau présumé des attentats du 11/09 ainsi que plusieurs de ses complices présumés ont été appréhendés en 2003 dans ces mêmes zones pakistanaises sans grande difficulté il me semble.
J'en viens donc à me demander étant établi que BL aurait pu être arrêté à plusieurs reprises selon certaines sources si l'existe une réelle volonté politique voire même s'il n'est pas tout simplement mort et que l'on agite son spectre comme un épouvantail ce qui arrange tous les régimes mais là je spécule.
Si vous aviez lu le rapport parlementaire, vous sauriez que c'est le gros reproche fait à l'administration Clinton. En fait, comme ils s'étaient engagés à ne pas mettre en cause les présidents Clinton ou Bush, ils ne vont pas au bout de l'accusation. Mais, ils soulignent à plusieurs reprises que des agents sur le terrain ou des predators avaient Ben Laden en ligne de mire. Or, une seule personne avait le droit d'autoriser les tirs : Bill Clinton. A chaque fois, le temps que l'information remonte la chaine hiérarchique, mais surtout, le temps que le Président se fasse tout bien expliquer et prenne sa décision, il était trop tard. S'il y en a un qui a loupé le coche d'en finir avec Ben Laden et à au moins 3 fois, c'est bien Clinton. Bien entendu, ils ne disent pas qu'il y avait d'autres solutions, comme un ordre de tuer permanent, ce qui est le cas actuellement. Mais dans les chapitres concernés, on sent bien que l'administration Clinton avait du scrupule à ordonner la mort automatique d'un homme et de tous ceux qui l'accompagnait.
Pire, il y avait dans des territoires un aéroport au milieu d'une région assez désertique en Afghanistan qui servait de lieu de rencontre pour des chasses. Plusieurs fois, les services secrets US ont eu la certitude quasi absolue que Ben Laden s'y trouvait, au point d'essayer de monter une opération. Ben Laden s'y trouvait parfois avec des riches, voire même des officiels de certains pays du Golfe. L'information est remontée. Et un jour l'aéroport à été abandonné. Il semble qu'un secrétaire d'État américain ou un diplomate de très haut rang ai eu la naïveté de d'interroger un de ses correspondants du pays concerné (le Yemen, si j'ai bonne mémoire) sur cette situation. Au plus grand dam des services secrets qui ont vu leur opération tomber à l'eau.
Là; si je me rappelle bien, ça se serait terminé dans le bureau ovale avec un savon de Clinton à la personne concernée à la demande du Secrétaire d'État responsable de la Sécurité.
Tout cela est écrit dans le rapport parlementaire.Et apparait comme une sacrée tâche. La tâche sur le complet de Bush, est que pendant les 6 premiers mois après son investiture, il ai mis du temps à nommer des responsables en charge du dossier. Les services secrets ont eu le plus grand mal à convaincre les personnes concernées que Ben Laden et Al Quaéda avaient vraiment un pouvoir de nuisance. Certains agents ont déclaré qu'ils avaient l'impression d'être pris pour des demeurés qui crient au loup pour avoir plus de pouvoirs.