Kamzz a écrit:
Et donc?... Le 11 septembre est bien tombé pour Monsieur le Président, il avait de nouveau les moyens, voire plus, de sa politique.
Eh oui. Quand le parti démocrate menace au printemps, c'est de la forfanterie post-électorale.
Et quand il coopère après le 11 septembre, ça démontre ce que tout le monde savait déjà : la menace du printemps était bel et bien une forfanterie post-électorale.
Kamzz a écrit:
En clair, le Président des USA en été 2001 était dans une situation de faiblesse avec une opposition soudainement majoritaire dans l'une des chambres et le 12 septembre ce même Président si faible devient un superman.
A qui profite le crime du 11 septembre? à lui et a sa politique avant tout!
Hitler est une aubaine pour de Gaulle et les résistants, la colonisation est une aubaine pour ceux qui ont profité des décolonisations et des chouinards en veine de dédommagements, etc.
Le talent, c'est de rebondir en temps de crise. Mais les survivants ne peuvent pas se vanter d'avoir déclenché les catastrophes qui les ont propulsées.
C'est sûr que le terne Bush sans le 11 septembre serait probablement resté un des plus insignifiants présidents de l'Histoire des USA.
Qu'il ait sû en profiter, tant mieux pour lui. Quel candidat aux élections présidentielles des USA serait resté ensuite assez mollasson pour ne pas réagir en chef d'Etat ?
Kamzz a écrit:
De là a affirmer qu'il ai un lien avec le 11 septembre, j'en sais rien... néanmoins j'avais trouvé la chose curieuse à l'époque en voyant un président faible a un président sur de lui.
Les USA ont cette fortune qu'à chaque élection présidentielle, les deux principaux partis présentent chacun un candidat personnellement et politiquement talentueux.
Le lien avec le 11 septembre est que, si fade que soit le vainqueur, les crises majeures le rendent redoutable et combatif.
Même si Bush s'est ensuite montré empoté dans sa politique extérieure, les ennemis de ses amis et de son armée ont largement dégusté (djihadistes sunnites pourchassés dans le monde entier, talibans virés des palais de Kaboul vers les rudes massifs pachtounes, baasistes irakiens éclatés).
Sur le plan intérieur, le pays est affaibli mais il me semble qu'au cours des huit dernières années, Monsieur le président n'a jamais perdu une occasion d'avantager ses industries ou celles de ses amis.
Donc M. Bush n'est pas si stupide qu'on se plaît à le peindre et peut-être même compte-t-il parmi ces gens capables d'accréditer leur idiotie tout en atteignant leurs difficiles objectifs personnels.