Merci pour vos derniers échanges,
A propos de la démocratie Suisse j'ai eu une discussion lors d'un colloque sur le multi-culturalisme avec un philosophe helvète.
Il se demandait pourquoi alors que la démocratie helvétique est reconnue dans le monde, pourquoi elle avait du mal avec l'intégration de "minorités" non indigènes? Pourquoi la démocratie ne résolvait pas ce probléme ?
Vous pourriez me dire c'est une question de temps
.
Hors à l'époque nous sortions sur un autre forum d'une discussion sur l'esclavagisme et la démocratie grecque. Ma réponse a pointé sur une même idée que vous sous entendez !
On peut facilement comprendre que quand on est "entre nous", avec des archétypes et références implicites communs on est plus dans un état serein et prendre des décisions légitimes ensemble. La décision unanime est possible avec quelques conséquences, qui sont les postulats sur les décisions en groupe et l'idée Girardienne du "bouc émissaire" ou même la conscience de l'existence d'un mécanisme non-aristolicien (la carte n'est pas le territoire).
Cela ne présume pas du fait que la décision est la bonne !
La démocratie, parce qu'elle a tout ce que vous avez dit (transparence...), est le moins mauvais des fonctionnements qui permet de dépasser la problématique précédente. Cependant la grosse réflexion que j'ai n'est pas le périmètre optimum de la démocratie mais "à quoi sert la politique ?", sachant que c'est une vision utilitariste. Une réponse est nécessaire et malheureusement non suffisante pour réfléchir sur les régimes politiques.
Au sujet d'une démocratie dans état nation, pour la France, à l'échelle nationale la question était "qui détient le droit sacré?".
Je pense que la chose a été tranché
sic. Il me semble que la démocratie existe aussi en France à des échelons inférieurs (surtout est rendue possible comme forme d'organisation).
Enfin la question du meilleur régime me semble difficilement séparable des "valeurs du régime", en plus de la forme du régime.