A diverses périodes, il y a eu des sectes chrétiennes qu'il faut bien appeler fondamentalistes et qui ont fait montre de violence envers une partie de la chrétienté.
Wikipédia a écrit:
Les premiers flagellants apparaissent au XIe siècle. Pierre Damien est un des plus ardents à les propager. Le mouvement redouble de vigueur en Italie lors de la famine de 1250, de la peste de 1259 et du conflit entre Gibelins et Guelfes. De plus, l'échéance joachimite de 1260 catalyse les passions plaçant cette pénitence dans la perspective de la fin des temps imminente. Durant la Peste noire, de telles pratiques contribuent à exacerber la population et à la pousser à persécuter les juifs ainsi que d'autres minorités qui seront accusées d'être la cause de l'épidémie en ayant contaminé les puits.
En 1268, ils forment une véritable secte, et Reinier, dominicain de Pérouse, est déclaré leur chef. Ils se répandent par la suite en Allemagne méridionales, en Rhénanie et dans le Sud de la France. Ce mouvement est vite condamné par l'Église qui le considère contraire au dogme.
Par la suite le mouvement se radicalise. Les flagellants, parmi lesquels on pouvait à l'origine trouver des nobles ou des bourgeois, ne réunit plus que le petit peuple, et enfin est un refuge pour marginaux, criminels ou vagabonds. Le mouvement vire à l'anarchie et les flagellants réclament la destruction de l'Église, incitent le peuple à lapider les clercs, et s'en prennent finalement aux seigneurs et à tout ordre social. Les dérives violentes touchent aussi les juifs.
Flagellants au XIVe siècle, Pierre Grivolas, 1906, Musée Calvet
Parallèlement, au XIVe siècle, le mouvement prend un nouvel essor, partant cette fois de Hongrie. Il se répand à nouveau en Allemagne et aux Pays-Bas lors de la peste de 1348. Conrad Schmid, en Thuringe, s'autoproclame nouveau Messie, remplaçant le baptême à l'eau par un baptême par le sang. Il s'appuie sur la légende du retour de Frédéric, empereur des derniers jours dont Fra Dolcino avait prédit le retour. Il annonce aussi la venue d'un nouvel âge édénique en 1369.
En France, Philippe V interdit l'auto-flagellation sous peine de mort. Le Pape Clément VI, par sa bulle « contre les flagellants » de 1349, condamne leurs excès et les livre à l'Inquisition. Conrad Smid et un de ses disciples favoris sont brûlés en 1368 à Nordhausen, et nombreux voient en cela « l'exil des deux témoins » dont parle l'Apocalypse, tués par l'Antéchrist et devant ressusciter lors du Millénium. Très affaibli, le mouvement subsiste sporadiquement toutefois. Toutefois Rome ne désespère pas de récupérer une partie du mouvement : Vincent Ferrier encadre sévèrement les flagellants et les ramène dans l'orthodoxie. En 1417 il doit toutefois renoncer à son projet car les flagellants redeviennent hors de contrôle. L'Inquisition se charge alors de la répression et organisent des bûchers principalement en Allemagne jusqu'en 1480.
En fait, les flagellants s'autoflagellaient pour délivrer le monde du péché originel. Mais souvent, ils obligeaient des gens (notables, commerçants, riches paysans, ...) a participer à leurs séances et comme par hasard, ces gens ne supportaient pas le supplice (ce qui était la preuve de la corruption de leur âme). Quand je dis qu'ils ne le supportaient pas, c'est que comme par hasard, ils en mourrait, mais pas les flagellants(d'accord, on peu se poser des questions sur la vigueur des coups de fouets). Il y a eu d'autres sectes, dans certaines périodes perturbées qui ont fait usage de violence. Souvent à la tête de ces sectes, il y avait des religieux marginaux qui se référaient à la Bible pour justifier de leurs actes. Il faut noter, que certains, en bon catholiques, ne se référaient qu'au Nouveau Testament. Pourtant, tous ceux qui ont lu le NT savent qu'il y a plus d'appels à la paix du prochain qu'au meurtre dans celui-ci.