Citation:
Par ailleurs les républicains ont gagné la Chambre des Représentants, le pouvoir sera donc partagé
Ils ne l'ont pas gagnée au sens propre du terme, ils l'avaient déjà, donc rien de vraiment nouveau à gérer de ce point de vue pour BO, juste davantage d'obstruction Républicaine à attendre.
Les Démocrates gardent le Sénat, ce qui fait qu'ils peuvent leur rendre la monnaie de leur pièce et bloquer pareillement les décisions de la majorité Républicaine à la Chambre.
Romney, en plus de son manque de charisme personnel, a aussi été victime de son propre parti et de sa droitisation excessive.
Il est probablement plus modéré que les Santorum, Akin et Bachmann, mais malheureusement pour lui, nombre d' électeurs le mettent dans le même sac que ces extrémistes.
Aussi, il n'a rien fait pour se concilier un pourcentage significatif des minorités.
Les Républicains n'ont pas grand'chose à espérer des noirs en général, en particulier quand le candidat Dem est noir, mais Romney a ignoré les Hispaniques, qui eux, sont réceptifs en théorie au message Républicain de responsabilité individuelle, de réussite par l'effort, le mérite et le travail.
Dans une Amérique où les minorités représentent plus de 30% de la population, les ignorer est tout simplement suicidaire.
Même chose pour les femmes.
Si seuls les blancs de sexe masculin avaient voté, Romney aurait passé haut la main.
Malheureusement
, on a accordé imprudemment le droit de vote aux noirs, aux immigrés et aux femmes; il serait temps que le GOP intègre cette donnée "nouvelle" dans sa stratégie électorale.
Ce que Obama devra faire dans un second mandat, c'est de continuer à avoir une approche Républicaine dans sa politique étrangère, le succès en plus--pour Ben Laden, il a réussi là où Bush avait échoué, il a en partie dégagé l'Amérique des guêpiers militaires dans lesquels Bush l'avait fourrée, il mène une campagne de drones agressive contre le terrorisme, au Pakistan en particulier, Guantanamo n'a pas été fermée et ne le sera pas, et jusqu'à présent,les attentats visant le territoire US ont été déjoués.
Une des réussites de BO est qu'il a évité la carterisation qui guette les présidents démocrates: au terme de son premier mandat, il n'apparait pas comme un président faible à l'international, incapable de protéger les intérêts internationaux de son pays et la sécurité des citoyens sur le territoire national, ridiculisant les US sur la scène internationale par sa pusillanimité, ses capitulations et ses défaites, comme Carter.
Obama est vu comme un président négociable et modéré, mais fort.
Bush a été réélu en 2004 sur les questions de sécurité nationale, que les Dems étaient vu alors comme incapables d'assurer.
Obama a changé , en positif, la perception des électeurs sur la relation des Dems avec l'international, il est certain qu'il ne va pas modifier une ligne de conduite qui lui a si bien réussi.