pierma a écrit:
En droit français, l'intention n'est pas punissable : on ne peut sanctionner qu'une fois l'acte accompli. En effet, un individu peut toujours changer d'avis et ne pas commettre son forfait.
Oui mais, en cas de menace, il y a lieu de :
- écrire, avec toutes les pièces utiles, au Procureur de la République qui va commencer à constituer un dossier et établir des corrélations avec d’autres déclaration ou faits.
- en cas réalisation du crime il faut établir un lien éventuel entre le criminel et celui qui a proféré les menaces via des prêches. L’instigateur du crime a une responsabilité surtout si il a un pouvoir ascendant sur le criminel. Cette responsabilité est d’autant plus forte si il s’agit d’un prédicateur qui prône le crime au nom de Dieu.
pierma a écrit:
C'est le même délit qu'on utilise contre les jihadistes en puissance, ou leurs filières, mais on se garde bien de l'appliquer aux chrétiens qui partent se battre aux côtés des chrétiens d'orient. Tout ça fait bien un peu fabriqué.
Convenons qu'il y a quand même une nuance de taille sur le terrain, les chrétiens d’Orient ne nous ont pas déclaré la guerre ?
Les communiqués de presse du Califat, ultra explicites dans le menu détail pour tuer sur le sol Français, ne sont pas fabriqués.
Le jihadiste qui fait correctement son travail doit nous tuer par tous les moyens, cf le détail de la feuille de route du combattant.
Nous aviserons avec les chrétiens le moment venu, pour l'instant nous n'en sommes pas encore aux menaces.