Si vous avez raison, le Brésil se retrouvera avec le PIB de 1984 à partager entre la population de 2018. Ce sera un déshonneur pour les dirigeants que vous dépeignez.
***
Zadrobilek a écrit:
Moui alors le nouveau gouvernement brésilien est tout à fait particulier, finis les ministères : de la culture, du ministère du droit des femmes, de l’égalité raciale, ainsi que des droits de l’homme.
Ce genre de ministère tient plus du slogan et du strapontin de népotisme que de réelles fonctions régaliennes.
Zadrobilek a écrit:
Pas une seule femme et aucun noir ne figurent dans ce cabinet (alors que 55% des brésiliens ne sont PAS des blancs).
Je n'y figure pas non plus.
Zadrobilek a écrit:
En outre, sept ministres sont cités dans des procès pour corruption et obtiennent une immunité grâce à leur nomination.
Il fallait commencer par ça.
Zadrobilek a écrit:
Pour couronner le tout, Blairo Maggi, l’un des premiers producteurs mondiaux de soja a hérité du portefeuille de l’agriculture, autant dire qu'il va porter bien haut les intérêts des géants de l'agro-alimentaire et de la pétro-chimie. Moraes, ministre de la justice, a d'ores et déjà annoncé qu'il considérerait les manifestations en faveur de Roussef comme de la guérilla.
Ah ben, l'éternel Brésil est de retour, avec tous les vices qui l'ont empêché de suivre la voie américaine.
Zadrobilek a écrit:
Dans ces conditions, croire qu'il y aura dans un avenir proche de nouvelles élections sereines, sans le moindre trucage, et dans le parfait respect du pluralisme (et notamment l'accès aux médias)
Au moins tout le monde en serait-il informé.
Zadrobilek a écrit:
équivaut à croire que l'Union Européenne est une structure démocratique respectueuse des souhaits des peuples qui la composent.
L'UE n'est pas une institution démocratique mais libérale (confusion des Européens francophones qui nomment "libéralisme" le capitalisme et "démocratie" le libéralisme). Elle n'est démocratique qu'en ce qu'elle correspond aux intentions affichées des gouvernements et assemblées représentatives élus.
Si des électeurs européens ne voulaient plus d'UE, ils voteraient pour des représentants et dirigeants qui s'en émanciperaient,
or ils ne le font pas. Ceci étant démocratique (mais aussi libéral, et en l’occurrence capitaliste).