Ceasar Scipio a écrit:
Ils n'admirent pas ce que nous sommes. Ce n'est pas la frustration de ne pas se sentir acceptés par les autochtones qui les poussent à se retourner contre les sociétés occidentales d'accueil.
Ils méprisent et haïssent les valeurs de nos sociétés. Ils veulent faire prévaloir leurs propres valeurs radicalement différentes, soumettre ou détruire ceux qui ne pensent pas comme eux.
Et pourtant, c’est souvent ce qu’il ressort lorsqu’on étudie le discours des principaux concernés….
Je vous conseille par exemple l'ouvrage de Farhad Khosrokhavar « Quand Al-Qaida parle »
Prisonnier X a écrit:
Ils pensent que je peux contaminer les autres prisonniers et les pousser au jihad. Mais je n’ai pas besoin de le faire. Les jeunes sont eux-mêmes à la recherche d’un moyen de
lutter contre le mépris. L’islam est méprisé et ils cherchent à se venger…
Prisonnier Y a écrit:
Mais mon idéal était d’être français, de me conduire comme les Français, d’avoir ma femme, mes enfants, ma voiture, mon appartement, ma résidence secondaire, devenir un bon Français moyen et vivre en paix…. C’était impossible : ils ne voulaient pas de moi-même si j’avais la nationalité et tout, ils me regarderaient de haut, me traiteraient de néant, me mépriseraient. Ce mépris me tuait. Nous étions si méprisable que ça ?.....
On a peur de nous, on nous traite de fanatique, e fous, de Dieu, de gens violents qui n’hésitent pas à mourir et tuer les autres, mais on ne nous méprise plus. C’est ça l’acquis de l’islamisme…. Qu’on ne me méprise pas, mais qu’on me craigne en me traitant de fanatique, je préfère de loin ça…
synthèse de Khrosrokhavar a écrit:
On peut généraliser le fait : quand le désir d’intégration va jusqu’à l’aspiration à faire corps avec le groupe dominant et majoritaire, le moindre rejet peut engendrer un ressentiment intense et susciter, en retour, une haine profonde…