Geopolis a écrit:
Je reviens sur le FLNC. Il a déclaré qu'il pensait savoir qui était extrémiste sunnite ou non et qu'il s'occuperait d'eux en Corse si un attentat djihadiste était perpétré en Corse, insistant sur l'évitement de représailles "racistes" ou par "amalgame".
Je reviens sur l'insouciance des musulmans. Le CFCM appelle les musulmans à prier avec les chrétiens dimanche dans les églises (
http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/28 ... 39880.html). Théologiquement, c'est une ineptie vis-à-vis du sunnisme. Moralement et intellectuellement, c'est un progrès avoué. C'est dire si les attentats djihadistes accélèrent le déclin de l'islam. Ils l'accélèrent parce qu'ils permettent aux musulmans d'en prendre conscience et de le formuler, même indirectement, mais n'en sont pas non plus à l'origine, l'indifférence initiale des musulmans contre les djihadistes qui font décliner l'islam me paraissant de plus en plus attester leur indifférence vis-à-vis de cette religion.
Ainsi va le monde. Pensons à la suite : au nom de quelle idéologie internationaliste recrutera-t-on des pervers pour tuer en masse après le djihadisme ? Gaïa, la Vie, la Nature... ? Il devrait surtout y avoir les carnages nationalistes en Afrique et en Asie, parce que les nations qui y vivent veulent contester les frontières héritées des colonisateurs (notamment européens, arabes - Sahara occidental, Kurdistan, tribus arabes entre elles en Algérie, Libye, Sinaï, péninsule arabique, Syrie et Irak - et, même si la cause semble perdue, chinois) et des monarchies et se retrouver chez elles entre elles. Ah ! l'Histoire n'est pas encore terminée, M. Fukuyama.
Sur le risque, réel, de représailles des cordes, il est tout à fait possible que lesdits extrémistes corses soient capables d'identifier les salafistes et de ne frapper qu'eux. Auquel cas ce ne serait pas un crime raciste mais un crime "religioniste", l'Islam n'étant ni une rage ni une ethnie. Il y a des musulmans de toutes les couleurs. Même chose d'ailleurs pour les victimes chrétiennes d'orient qui sont souvent de la même "race" que leurs assassins ou persécuteurs.
Quant aux gestes de fraternisation, je ne dirais pas que cela favorise le déclin de l'Islam mais plutôt que cela témoigne d'une normalisation/modernisation de l'Islam. La violence salafiste pousse une partie des musulmans à choisir son camp, celui de la France, de la tolérance, de la fraternité. Ils savent que le camp islamiste est le camp du chaos et du cataclysme.