Moujik Looping a écrit:
Le problème n’est pas d’avoir une idéologie mais d’être prêt à falsifier la réalité pour la défendre… Ce que vous venez de faire (et ce n’est pas la première fois….). Après je sais très bien qu’une fois pris dans son mensonge c’est un peu la spirale infernale et il faut une sacré dose de courage pour s’en sortir et le reconnaitre. Tant pis.
Vous avez-lu "Le complexe occidental" de Del Valle ? Depuis cette lecture j'ai du mal à la prendre au sérieux.... Il est aussi prêt à tordre la réalité pour qu'elle abonde en son sens...
Je pense qu'on a compris, frère Moujik.
Mais comme le sujet de discussion n'est pas "répétez avec moi que Caesar Scipio est un menteur" ni le plaisir manifestement onanisme que vous semblez retirer de cette répétition accessoirement dénuée de fondement, merci de laisser ceux qui aimeraient bien pouvoir discuter sereinement et cordialement d'un sujet le faire.
Ainsi donc, nous disions qu'il y a effectivement une partie, heureusement minoritaire, des musulmans qui pensent et parlent encore en termes de "mécréants", d'"infidèles", et de la manière de se protéger de la souillure que les "bons croyants" risquent de contacter en vivant dans un milieu où domine ce qui n'est pas halal et ceux qui ne sont pas musulmans.
Le problème, comme le disait Kurnos je crois dans un autre fil, c'est bien que ce mode de pensée archaïque, intolérant, dans lequel le groupe est appelé à se protéger et se défendre contre ceux qui ne lui appartiennent pas, légitime la violence contre autrui.
Il ne suffit pas d'empêcher les actes et il serait vain de le faire sans stériliser le terreau idéologique d'intolérance qui nourrit et suscite la violence des plus extrémistes du groupe. Cette violence physique n'est que le prolongement de la violence idéologique de l'idéologie intolérante, intransigeante et conquérante d'un certain Islam.
Dupleix a écrit:
Caesar Scipio a écrit:
Un article intéressant, comme presque toujours avec del Valle.
http://www.atlantico.fr/decryptage/entr ... 77045.htmlSur le fond, comme j'ai déjà pu le dire, le terrorisme est gérable. Mais lutter contre le terrorisme n'est traiter que le symptôme. C'est la cause politico-idéologique qu'il faut traiter. Un pays ne peut pas tolérer un projet politico-identitaire conquérant concurrent et antagoniste de ses propres principes politico-identitaires.
Il y a urgence à engager les politiques qui protègent tous les français, y compris les musulmans qui partagent les principes politico-identitaires français, contre ce projet antagoniste visant à transplanter en France un Dar al Islam.
Intéressante intervention de del Valle.
Je partage le constat qu’il n’y a pas pour l’instant de réaction violente d’une partie de la société vis-à-vis des musulmans. Tant mieux car c’est justement ce que veulent nos ennemis.
Contrairement à lui cependant, j’ai plutôt l’impression que le discours sur « cela n’a rien à voir avec l’islam » tend à se faire discret. Avec la multiplication des attentats revendiqués par l’EI, ce discours est de moins en moins crédible et beaucoup moins présent (me semble-t-il) qu’au premier semestre 2015. Témoin, la (très très très) timide avancée de Valls ce jour : manifestement, il sent bien qu’il faut faire quelque chose pour empêcher que les mosquées ne soient, ne restent, ou ne deviennent un vecteur de radicalisation.
Contrairement à del Valle, je ne crois nullement à une convergence ‘rouge-verte’ (extrême-gauche – islamisme), ailleurs que dans les discours. Notre démocratie libérale a bien affaire à ces deux ennemis, mais l’un est bien plus puissant que l’autre et par ailleurs tout les oppose hormis la haine de nos institutions et de nos forces de l’ordre.
En toujours contrairement à lui, je ne crois nullement que nous soyons à l’abri d’une vague de violence raciste ou d’un mouvement d’ampleur contre les musulmans. Cela n’a pas eu lieu, tant mieux, mais cela ne prouve rien et chaque nouvel attentat remet en cause cet état de fait. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils se poursuivent. Le communiqué du FLNC est peut-être déjà un signe. Et même si aucune explosion de violence ne se produit, la réaction pourrait se traduire pacifiquement dans les urnes l’an prochain avec un résultat qui ne serait sans doute pas plus souhaitable.
Comme vous, Dupleix, je pense que le discours "cela n'a rien à voir avec l'Islam" recule au fur et à mesure qu'il est contredit par la réalité des attentats répétés mais qu'il reste encore très prégnant parce qu'il garde la sympathie d'une large partie des élites médiatiques, politiques et religieuses (même le pape).
La convergence rouge-vert a en revanche une certaine réalité. On l'a vu lors des élections locales où une partie de l'extrême-gauche a fait alliance avec des islamistes. Mais cela reste très marginal et, surtout, l'extrême-gauche végète en basse eaux électorales et devrait rester séparée de l'essentiel des musulmans, a fortiori des islamistes, en raison du gouffre qui les sépare sur les questions de moeurs.