Narduccio a écrit:
Il y a une 4ème acceptation : est raciste toute personne qui croit à la réalité des races humaines, malgré le fait qu'on a démontré scientifiquement qu'elles ne représentent aucune réalité.
Il s'agit du
racialisme, issu du racisme de savants occidentaux du XIXe siècle. Il existe des gens racialistes non racistes (qui croient en l'existence de sous-espèces humaines actuelles sans éprouver la nécessité qu'elles s'entredétruisent), par exemple pas mal de gens en France qui parlent de "noirs", "blacks" et "re-nois" et qui peuvent se sentir partie intégrante de cette soi-disant communauté ou qui la fréquentent volontiers.
Kurnos a écrit:
Notons un point important qu'il faut toujours avoir à l'esprit :
L’essentiel des musulmans vivant en France sont logés à la même enseigne que les mécréants, ils sont considérés comme des complices, leur situation est beaucoup préoccupante vis à vis de l’infime minorité d’intégristes constituée en grande partie par des nouveaux convertis qui sont les plus virulents. Idem dans l'histoire, voir le rôle notable joué par les renégats.
Il existe sur eux un cliché de "dhimmis de la République" : paraissant désarmés et déclassés socialement par désengagement politique et citoyen.
En réalité, de nombreux individus musulmans ou assimilés s'engagent dans la vie politique, citoyenne, militaire et économique de la France et s'en trouvent socialement récompensés.
Ce que les autres subissent, comme la majorité des déclassés des démocraties libérales, c'est la méritocratie, peut-être un des pires systèmes qui existent pour les moins fortunés parce qu'ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, alors que c'est moralement plus confortable de dénoncer un système ou une société de son infortune.
Il est * légèrement * égocentrique de penser que la méritocratie © est parfaitement fonctionnelle et pas du tout affectée par un certain nombre de biais qui en discréditent le concept (inégalité sociale, discrimination raciale, etc). Le "confort psychique" réside aussi dans la négation de cet état de fait - qui pourtant engendre ces troubles sociaux que vous feignez de dénoncer par ailleurs. Vous incarnez à merveille ce que décrit Narduccio : "C'est toujours la faute des autres, moi et mon groupe n'avons pas à nous remettre en question".