Caesar Scipio a écrit:
Il y a 2 phénomènes à l'œuvre.
D'une part le niveau baisse en politique. Il y a de plus en plus de tens qui n'ont jamais rien fait d'autre de leur vie. 3 à 5 ans d'étude plus ou moins bidon. Ils zappent la case vie professionnelle et de font directement recruter comme collaborateur d'elus en étant formés à la comm bas de gamme par l'école du parti.
Qu'un Hamon ou une Vallaud-Belkacem aient pu être nommés ministres de l'éducation nationale, et une El Komry ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, c'est affligeant.
Du temps des Mitterrand, Chirac et Sarkozy, il y avait certes des erreurs de casting mais on cantonnait ce genre de profil à des portefeuilles sans importance : un secrétariat d'Etat II un ministère délégué sous la tutelle d'un grand patron. Encore que Sarkozy avait commencé avec Dati.
Bref, la mauvaise monnaie chasse la bonne.
Le 2ème facteur, aggravant, c'est que les professionnels de la politique ont été convaincus par les communicants que cette manière de réduire l'action politique à du baratin formaté en novlangue etait dans leur intérêt électoral. Et qu'il fallait faire simple parce que le peuple n'aimerait pas les elites prétentieuses trop cultivées et trop exigeantes.
Sauf sue dans les faits, l'opinion publique méprise encore plus ce genre de profils de nos carriéristes et baratineurs que le profil des bourgeois élitistes.
Tout à fait d'accord. On a remplacé les normaliens par les énarques il y a 50 ans et maintenant on remplace les énarques par des BTS de communication