Narduccio a écrit:
marc30 a écrit:
Il voit derrière tout cela le signe d'une rupture de la confiance entre classes moyennes et supérieures , seules celles-ci tirant profit des délocalisation.
... Euh, les classes moyennes ne sont pas contentes de pouvoir se payer des télés haut de gamme à chaque noël, de pouvoir faire du tourisme, de payer de nombreux produits de la vie quotidienne bien moins cher ? En fait, les classes moyennes sont globalement gagnantes ... sur le court terme. Or, elles se rendent compte que ceux qui perdent leur travail, perdent très vite les avantages de la délocalisation. En fait, c'est la peur du déclassement qui les fait agir. En partie parce qu'elles pensent que ce déclassement sera inéluctable. Sur ce dernier point, il semble bien qu'elles n'aient pas tort
Vous parlez de vous par e que vous êtes sur un emploi protège chez EDF
Mais les salariés du privé se foutent de savoir qu'ils peuvent changer de téléphone chaque année
«C'est l'histoire de John Smith, un Américain de la middle class, un de ces blue-collars que le fordisme avait fabriqués par dizaines de millions. Un bon ouvrier, sérieux, syndiqué. Un bon salaire (une trentaine de milliers de dollars par an), une bonne couverture sociale(…) Un beau jour de 1998, le ciel lui tombe sur la tête. Une partie de l'activité de son entreprise - qui a changé deux fois de mains en trois ans - est sur le point de disparaître. Ou, plutôt, la production sera désormais réalisée dans un pays où le coût salarial horaire est dix fois moindre, et surtout où il n'y a pas de coûts liés à la protection sociale.»