marc30 a écrit:
Quels milieux ?
En tout cas en août 2015 le chancelier Merkel a bien décidé que l'Allemagne accueillerait tous les demandeurs d'asile. Et cette décision n'est pas passée inaperçue. C'est cela dont je parlais.
Un peu plus d'analyse et moins de slogans . On est sur un forum de géopolitique pas au café du commerce. Il faut toujours le dire
C'est bien pour cela que j'ai fait la remarque qui à l'air de ne pas vous plaire. Quand vous reproduisez,sans aucune analyse ou distanciation, ce qui se dit sur certains réseaux sociaux inféodés "à certains milieux", vous ne correspondez pas à l'attendu de ce Salon. C'est vous qui avez introduit une phrase tendancieuse. Phrase qui n'apporte rien, mais qui signe une source d'information très partiale. Cela vous gène qu'on puisse confondre et penser que vous apparteniez à ces milieux ? Il fallait respecter les attendus du Salon et laisser la marge nécessaire pour l'analyse. Oui, Madame Merkel a pris une décision, elle en a changé depuis, au cas où cela vous aurait échappé. Oui, elle en assume le poids politique. Et oui, "dans certains" milieux, on n'arrête pas de le lui reprocher et on semble considérer que c'est une tâche indélébile, à la hauteur de la déception qu'elle a créée dans la vision que l'on pouvait avoir chez une dirigeante conservatrice.
Et je suis comme Pierma, je ne vois pas en quoi cela modifie les choses. Si la situation dégénère au Maghreb, comme à chaque fois, des tas de jeunes vont essayer d'aller se mettre à l'abri et trouver mieux ailleurs. Cet ailleurs, ils le voient de l'autre coté de la Méditerranée. Même si ceux d'aujourd'hui sont mieux informés de la situation que l'on fait aux migrants par rapport à la situation des années 90. Eux, ils savent que madame Merkel a changé sa politique et qu'ils ne seront pas accueillis à bras ouverts. Mais, certains feront quand même le voyage. La question intelligente serait "pourquoi ?" Pourquoi se lancer dans une aventure où les chances de survie peuvent être faibles ? Car, selon l'origine, les chances de survie et de réussite peuvent aller de 80% à 30%. Accepteriez-vous de quitter votre vie pour un éventuel ailleurs plus paradisiaque si vous savez que vous avez 70% de chances de mourir en chemin, sans compter les coups, les enfermements, la faim, ... Nous non, car nous sommes du bon coté, même si pas mal d'entre nous n'en ont pas conscience.
Les jeunes de certains pays sont dans une désespérance telle que ce choix est valable à la yeux et à ceux de les familiers. Une bonne partie de la classe générationnelle qui est au pouvoir en Algérie ne veut pas revivre cette période et ils sont prêts à accepter pas mal de choses pour que cela n'arrive pas. La bonne question est aussi de savoir jusqu'où ils sont prêts d'accepter la corruption endémique du régime et la cooptation des dirigeants. C'est cela qui va décider si la transition se fera en douceur ou pas