Il y a en permanence diverses analyses et études de divers économistes sur les conséquences du brexit, selon qui fait l'étude, les résultats ne vont pas tous exactement dans le même sens. Mais la tendance générale est que le contribuable britannique va y perdre. Voici celle sortie il y a quelques jours :
13 conséquences concrètes du BrexitL'information la plus capitale est que le brexit ne sera effectif que dans un délai de 2 à 3 ans. Apparemment, tout le monde est d'accord (négociateurs européens et britanniques) qu'il faut réduire la période d'incertitude. Les négociateurs européens semblent s'être placés sur une position d'attente. Et c'est bien parce qu'ils sont en position de force : si les négociations échouent, le Royaume-Uni n'aura que le choix entre renoncer ou sortir de l'Union sans renégociation des traités. Il faut mettre les dernières menaces du PM britannique, transformer son pays en paradis fiscal à la porte de l'uE, dans ce contexte. Mais, cela voudrait dire que les USA soutiendraient le RU dans cette démarche et qu'ils fermeraient les yeux sur les très nombreux traités internationaux qui visent à éradiquer les paradis fiscaux de la face du monde économique ... Or, si Trump semble prêt à aider le RU, dans certaines limites, rien ne dit qu'il sera encore en position de le faire dans 4 ans.
Comme souvent, il va y avoir les discours et les actes. Madame May s'est placée sur une ligne dure par ses paroles. L'expérience a souvent montré que de telles positions servent à masquer des positions plus diplomatiques. Pour l'instant, on ne sait pas à qui était adressé sa prise de position forte: à son opinion publique ? à l'UE ? aux négociateurs européens ? aux USA ? Car si Trump se place réellement sur une ligne "America First", le RU risque de se retrouver dans une position délicate, car si les barrières douanières remontent pour l'accès au marché américain, est-ce le moment idéal de voir celles du marché européen renaitre ?