Skipp a écrit:
Concernant DSK, je pense aussi qu'il y'a le fait que beaucoup pense qu'il s'agissait d'une conspiration visant un politique qui semblait un peu trop présidentiable. Je ne dit pas que DSK est innocent dans cette affaire.
Avec Weinstein aucun doute n'est permi. Il y'a bien trop de témoins, de victimes et de preuves.
Il est également probable que ces affaires à répétition ont entrainées un certain dégoût et que l'opinion publique était maintenant mûre pour s'attaquer à ce fléau.
Pour DSK, l'affaire du Sofitel de New York a commencé en mai 2011... Après son retour en France, il doit affronter l'Affaire Tristane Banon (septembre) puis l'Affaire du Carlton (février 2012). Ça faisait quand même pas mal de casseroles à traîner... Mais, après le Sofitel, la carrière politique de DSK était brisée, de toute façon.
De son côté, Harvey Weinstein n'est pas un politicien et sa notoriété ne dépassait pas les États-Unis, et un certain milieu. En Europe, en-dehors du milieu du cinéma (et encore), qui connaissait l'existence de Weinstein avant que l'affaire n'éclate ?
Ce qui est surprenant, c'est que - finalement - c'est surtout la multiplication des abus qui semble avoir provoqué la chute du producteur hollywoodien. Surtout quand on voit la liste de ses victimes et que l'on constate qu'on y trouve de nombreuses actrices connues (dont Asia Argento, Rosanna Arquette, Judith Godrèche, Angelina Jolie, j'en passe et des meilleures...).
D'un côté, personne ne niera qu'il s'agit notoirement d'un milieu où les « hommes de pouvoir » ont généralement toujours abusé de leurs positions. De l'autre, on peut se demander si l'affaire aurait eut autant de retentissement si Harvey Weinstein s'était contenté d'embêter des employées sans grades et des starlettes de troisième catégorie...