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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Lun 2 Oct 2017 22:18 
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Aigle a écrit:
Il me semble que le plan Macron est intéressant car il propose une méthode et quelques pistes d'intégration claires (la défense en particulier). Il correspond bien au calendrier en tirant parti du fait que le Brexit exclut Londres de la discussion et que le discrédit de Trump empêche Washington de mettre son veto.

Evidemment ce ne sera pas facile. Notamment parce que Merkel n'aura qu'une autorité très limitée sur son gouvernement et sa majorité (si elle existe !) et parce que l'opinion publique allemande (en classes moyennes et supérieures, milieux d'affaires) est fondamentalement anglophile et américanophile et n'adhère pas vraiment (voire pas du tout) à l'idée d'une fédération avec les pays méditerranéens). sans oublier l'hostilité radicale des Allemands à une dette europeenne ...

Sans oublier que nos propres militaires préféreront coopérer avec l'US Army ou les Anglais qu'avec une Bundeswehr corsetée dans ses règles juridiques ...

Et que se passera t il si Berlin demande le transfert à l'UE de notre force de frappe ? hypothèse d'école bien sûr mais qui montre la limite de l'exercice.


L'hypothèse que vous soulevez, Aigle, n'est pas si virtuelle que cela. Certains cercles commencent à en parler à bas bruit. Et je ne prends pas grand risque de me tromper en émettant l'hypothèse que vous en avez-eu quelque écho. ;)

Mon avis sur cette hypothèse d'école, c'est que ce serait un suicide pour la France qui serait ainsi ravalée au rang de l'Italie (et encore, car l'industrie italienne, quoi que terriblement affaiblie ces dernières années, est plus importante que l'industrie française) car la force de frappe nucléaire est l'atout qui fait que la France a encore une voix qui compte dans le monde.

Transférer cette force de dissuasion, c'est la perdre aussi sûrement que la France n'a plus de monnaie et n'a plus l'outil de la politique monétaire. C'est la perdre et, en pratique, la remettre entre les mains de la MittelEuropa qui domine l'UE pour des raisons arithmétiques. Laquelle MittelEuropa est dominée par l'Allemagne pour des raisons économiques, géographiques, et historico-culturelles évidentes.

Fort heureusement, cela n'arrivera pas. Non pas parce que les autorités françaises (je ne parle pas de nos dirigeants actuels mais d'une équipe dirigeante qui, à un moment, prise dans la dialectique de la bicyclette européenne) ne seraient pas un jour capable de commettre une telle folie que de proposer un tel deal. Les élites dirigeantes françaises, qui ont le goût des concepts théoriques et des gigantesques paris fumeux qui tournent au fiasco une fois mises en oeuvre, en seraient tout à fait capables. Mais parce que l'Allemagne, elle, sera raisonnable et réaliste pour deux, même si la France voulait l'entraîner dans une telle folie.

L'Allemagne n'acceptera jamais la contrepartie d'une telle hypothèse d'école, à savoir la mise en place d'une union de transferts. Elle agira en sorte de démonter l'UE et de la ramener à une conception britannique le jour où les autres pays européens voudraient à tout prix imposer un tel deal. Il suffit de voir la position des partis politiques allemands et leur évolution sur le sujet, avec le FDP qui évolue notamment vers une forme de libéral-souverainisme, sans parler de la poussée de l'AfD, et des tensions internes à la CSU et à la CDU, qui connaissent parfaitement le refus farouche et définitif des allemands de payer pour les autres et qui sont furieuses que Merkel les ait conduit au pire résultat électoral de leurs partis depuis 1949 en raison de sa politique européenne et migratoire.

Aigle a écrit:
Un petit détail en passant : Macron semble vraiment bien gérer son plan. Non seulement il a trouvé un équilibre entre volontarisme (réel) et réalisme (le plan ne frappe pas trop fort) mais en plus il paie de sa personne pour le vendre à ses homologues ...

Seules critiques de ma part. D'une part, il s'expose trop : en cas d'échec, il en portera la responsabilité ... C'est courageux mais dangereux ...
D'autre part, créer une zone intégrée à 18 (la zone euro) est trop ambitieux. Je pense qu'il faudrait se limiter à la dizaine de pays d'Europe de l'Ouest aux économies et aux psychologies collectives compatibles. Je ne crois pas raisonnable de construire une Union renforcée avec les pays baltes ou la Grèce...


Je ne trouve, par ailleurs pas que Macron gère bien son plan. Certes, si nous focalisons notre attention sur les réactions des seuls zélateurs du projet d'un fédéralisme européen, c'est beau, ambitieux, lyrique, volontariste mâtiné de réalisme et d'habileté. Je suis plus que dubitatif sur l'habileté de la démarche de Macron, surtout si on élargit le champ et si on se penche un peu sur le mode de fonctionnement et les lignes rouges des autres pays européens, à commencer de celui qui est le plus important parce que rien ne peut se faire sans son accord depuis au moins 25 ans : l'Allemagne.

Je vous livre le point de vue exprimé dans Causeur par Luc Rosenzweig, ancien rédacteur en chef au Monde, sur le discours européen de Macron à la Sorbonne.

https://www.causeur.fr/macron-europe-al ... kel-146881


En voici le texte :
a écrit:
Macron l’Européen inaudible en Allemagne

par Luc Rosenzweig - 27 septembre 2017

Angela Merkel fait un usage modéré de Twitter, et utilise le mode gazouillis à 140 signes (bientôt 280) pour formuler des politesses protocolaires en Allemagne et ailleurs, genre condoléances ou félicitations à ses concitoyens ou à des nations frappées par le destin, ou, au contraire célébrant une victoire ou un exploit.

Mutisme à la Chancellerie

A la différence de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne qui a félicité par tweet son « ami Emmanuel Macron » de son discours « très européen », la chancelière, et ses porte-paroles habituels sont restés muets.


Ce n’était pas, pour une fois, en raison de la répugnance culturelle de nos voisins à réagir à chaud, puisque Angela Merkel, mise au courant avant les élections du 24 septembre de la teneur du discours du président français, avait fait passer quelques messages à son opinion publique par le biais de confidences à la presse à la veille du scrutin. Elle ne s’est pas exprimée directement, évitant ainsi à Macron l’affront d’une fin de non-recevoir humiliante, mais son très proche entourage a été on ne peut plus franc et direct : Macron est un impatient qui met la charrue avant les bœufs, présente des solutions sur tout avant d’avoir établi, en concertation avec ses partenaires, un diagnostic des problèmes à régler. On peut certes, parler de tout, y compris de la révision des traités européens, mais tranquillement, à l’allemande, sans lancer tous azimuts des propositions décoiffantes propres à braquer son opinion publique insensible au lyrisme et à la rhétorique fleurie de notre jeune président.

L’homme pressé

Même la presse de gauche d’outre-Rhin, plutôt favorable à la vision macronienne d’une relance européenne vigoureuse prend quelque distance avec la méthode Macron, comme l’éditorialiste de Die Zeit, l’hebdomadaire de Hambourg, dont Helmut Schmidt, grand européen devant l’Eternel, fut le directeur jusqu’à sa mort en 2016 : « En agissant ainsi, écrit-il, « il fait une chose que la chancelière déteste au plus haut point : il lui met la pression et encore la pression. C’est l’homme pressé qui ne sait pas donner du temps au temps. Il a, dans son discours de la Sorbonne, tiré un feu d’artifice d’idées. Comme prévu il propose un budget, un ministre des Finances et un parlement de la zone euro. A Berlin de telles idées se heurtent au plus grand scepticisme. On craint que la France ne veuille instaurer par ce biais, au bout du compte, une Union des transferts ».

Seul Sigmar Gabriel, ministre sortant social-démocrate, en route vers les bancs de l’opposition s’est fendu d’une déclaration saluant les propos d’Emmanuel Macron : « Il peut compter sur nous ! » s’écrie le futur ex-chef de la diplomatie fédérale, enfin libéré des contraintes de la coalition avec Merkel. Un soutien, qui sans être négligeable, n’est pas de nature à casser la baraque ni à faire dévier la ligne de la future coalition dite « jamaïcaine » (CDU-Verts-libéraux) dont on peut être certain qu’elle sera moins encline à lâcher du lest sur les dogmes austéritaires et ordo-libéraux qui dominent dans le mode de pensée allemand relatif à la gestion de la chose commune européenne.

Les Polonais furieux

La qualité formelle de la parole macronienne, ses accents visionnaires font, certes, se pâmer d’aise Dany Cohn-Bendit et Bernard Guetta, mais ces qualités sont portées, en Allemagne et dans les pays nordiques, au débit de notre très intellectuel et très éloquent président, soupçonné de vouloir emballer dans de belles paroles des fourberies inacceptables. Dans ces pays, un bon discours est un discours chiant, prononcé d’une voix monocorde, mais dont on peut être certain que son contenu a valeur de contrat avec ceux qui l’entendent. A l’Est, ce n’est guerre mieux : les Polonais sont furieux des charges de Macron contre les travailleurs détachés. Un ami de Varsovie me signale que la cote de la France chez lui est en train de tomber au niveau de celle de la Russie… les Tchèques, Slovaques et Hongrois suivent Berlin dont ils bénéficient des retombées de la bonne santé économique, pour autant que Merkel ne vienne pas les gonfler sur la question des migrants. Ce groupe de pays n’est pas mécontent de la claque relative que vient de subir celle qui voulait leur imposer des quotas de réfugiés. Ils écoutent poliment quand Macron vient leur causer, mais continuent à agir dans le sillage de l’Allemagne. A cette Europe-là, Macron n’a encore rien compris, même s’il se pique de philologie comparée sur les différences de signification du mot « dette » en français et « Schuld » en allemand, pour montrer qu’il est instruit.


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Jeu 28 Déc 2017 19:45 
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merci Cher Caesar de votre éclairage.

Je crois que Macron est intervenu auprès du SPD pour qu'il accepte de reprendre langue avec Merkel. Il me semble que notre Président a bien compris que le FDP était un adversaire très dangereux maintenant qu'il est devenu euro sceptique...Une grande coalition serait en revanche plus ouverte à la coopération avec la France ...

L'heure de vérité de la relation franco-allemande va approcher. Berlin va-t-il oser sauter le pas d'une intégration plus forte ? ou va-t-il révéler au grand jour (ce que je crois pour ma part) qu'il préfère coopérer avec les Anglo-saxons - gens riches, sérieux et libéraux ... L'UE n'aurait dès lors servi qu'à réhabiliter le vaincu de 1945 et à la réintégrer dans la communauté occidentale tout en imposant les règles de la concurrence libre et non faussée aux Français, Italiens, etc ...

la chance de la France et de la construction européenne est évidemment qu'en face de nous il y a Trump (qui est peu attractif...) et May (qui est peu crédible...). Macron et Philippe (qui parle allemand comme Le Maire) sont actuellement des partenaires nettement plus fiables pour Berlin à mon sens ...


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Ven 9 Mar 2018 09:21 
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Nous vivons une époque passionnante.

La GB va sortir de l'Union, laissant enfin celle-ci évoluer librement, sans chien de garde souverainiste et atlantiste en son sein. Vive De Gaulle !

En Allemagne, une drôle de coalition, pas très éloignée en fait du "nouveau Monde" d'E Macron et a priori relativement francophile et europhile, même si on voit bien qu'à la CDU, les vieux anglophiles et atlantistes auront du mal à suivre la France... mais Trump discrédite l'Amérique et donc l'Atlantisme (qui ne sont plus soutenus par Londres, en partance)

En Italie, difficile d'y voir clair à cette heure mais en première analyse on va voir arriver une coalition de bric et de broc pas nécessairement europhile.. mais sur le plan intérieur, c'est un "nouveau monde" qui s'esquisse - comme en France mais sans chef...

En Espagne, la crise catalane empêche Madrid d'être active à Bruxelles...et l'apparition de nouveaux partis (citoyens et podemos) laisse penser que là aussi le nouveau monde est à nos portes ...

A Bruxelles, la commission Juncker termine son mandat dans le ridicule et en conflit avec le parlement ...

Bref on peut imaginer que tout ce désordre ne débouche que sur la paralysie... ou au contraire que l'affaiblissement général de nos partenaires (et de la commission) ouvre grande la porte à E Macron pour imposer ses vues et en particulier un noyau dur...

Vraiment passionnant vous disai je


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Ven 9 Mar 2018 14:26 
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Aigle a écrit:
En Allemagne, une drôle de coalition,


Vous, le surveillant attentionné de la politique internationale, vous qualifiez de "drôle" une coalition que l'on nomme usuellement en Allemagne Grande coalition.. Au niveau fédéral, elle a gouverné l'Allemagne du 1er décembre 1966 au 21 octobre 1969, avec Kurt Georg Kiesinger, comme chancelier. Elle a de nouveau été aux affaires du 22 novembre 2005 au 28 octobre 2009 et du 17 décembre 2013, jusqu'à aujourd'hui, ces 2 derniers épisodes étant sous la direction de la chancelière Angela Merkel... Bref, pour la plupart des allemands, sur ces 13 dernières années, c'est pratiquement la forme usuelle de gouvernement ...

Sur le plan politique, on n'a pas hésité de parler de "dictature" en France parce que le Mouvement "En Marche" avait "trop" de députés. Que dire alors quand la coalition qui "règle" depuis 2013 en Allemagne, fédère 504 sur 631 députés ...

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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Dim 6 Mai 2018 14:56 
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Le discours d E Macron à Strasbourg devant le PE n'a pas été suffisamment commenté à mon sens...

Je note en particulier ces propos très réalistes :
« Ce n’est pas le peuple qui a abandonné l’idée européenne, c’est la trahison des clercs qui la menace ... Il faut entendre la colère des peuples d’Europe. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire comme hier, c’est-à-dire refuser de parler d’Europe, répartir les places et accuser Bruxelles ou Strasbourg de tous les maux ».

Sur un plan plus tactique il semble que c'est la première fois qu'un chef d'Etat français s'intéresse au PE et souhaite sinon abolir du moins limiter l'influence majeure que les conservateurs (dirigés par la CDU) et l'Allemagne y exercent ...

Hasard ou conséquence ? Depuis ce discours on a vu le PE regarder de façon moins favorable les initiatives de la Commission Juncker et en particulier la nomination de Martin selmayer au secrétariat général de la Commission ...


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Dim 13 Mai 2018 15:18 
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Le discours d EM à Aix la Chapelle trace des perspectives nouvelles auxquelles AM a hésité à répondre.

L unilatéralisme américain va t il conduire l Allemagne à évoluer ?


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Lun 14 Mai 2018 17:57 
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Aigle a écrit:
Le discours d EM à Aix la Chapelle trace des perspectives nouvelles auxquelles AM a hésité à répondre.

L unilatéralisme américain va t il conduire l Allemagne à évoluer ?


J'ai cru comprendre que de nombreux observateurs faisaient aussi cette analyse. En fait, les allemands seraient en train de se rendre compte que "le parrain" américain ne désire plus les protéger. Mais, ces mêmes observateurs signalent qu'il n'y a pour l'instant que es paroles coté allemand, pas d'actes...

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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Mar 15 Mai 2018 19:06 
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Narduccio a écrit:
Aigle a écrit:
Le discours d EM à Aix la Chapelle trace des perspectives nouvelles auxquelles AM a hésité à répondre.

L unilatéralisme américain va t il conduire l Allemagne à évoluer ?


J'ai cru comprendre que de nombreux observateurs faisaient aussi cette analyse. En fait, les allemands seraient en train de se rendre compte que "le parrain" américain ne désire plus les protéger. Mais, ces mêmes observateurs signalent qu'il n'y a pour l'instant que es paroles coté allemand, pas d'actes...


Certes, on peut toujours soupçonner les Allemands d'un décalage entre un langage très fédéraliste européen et une politique réellement fondée sur l'ouverture économique au monde et la subordination politico-militaire aux Etats Unis.

Sans exclure cette hypothèse (probablement influente au FDP et à la CDU/CSU), je pense qu'il faut aussi prendre en compte la lenteur propre au mode de décision des institutions allemandes. Le chancelier n'est pas et n'a jamais été "Jupiter" (même Adenauer ne 'a pas été) mais un "primus inter pares" qui doit agir dans une structure complexe, surtout avec l'actuelle coalition ...donc tout prend du temps... et surtout un renversement radical des alliances politico-militaires ...


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Dim 3 Juin 2018 08:14 
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Le conflit douanier avec les États Unis est un test pour l UE : sera t elle unie pour répondre au défi lancé par D Trump ? J'attends les prochains jours avec intérêt.

L'Allemagne avec son excédent commercial de 50 Mds € sur les États Unis semble vulnérable à l'extension de la hausse des droits et douanes à d'autres secteurs (automobile en premier lieu)...


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Dim 3 Juin 2018 10:03 
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Il faudrait voir si on va vers une situation telle que celle vécue en 1929 où la hausse des droits de douane a mondialisé une crise interne aux USA.

Sauf qu'actuellement le grand producteur d'acier et d'aluminium, c'est la Chine et certains doutent de la capacité des USA de reprendre la production d'acier et d'aluminium que la Chine leur vend actuellement. Et sauf erreur de ma part, même à ce niveau de taxation, le prix de l'acier chinois reste compétitif sur le marché américain ...

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