Barbetorte a écrit:
Citation:
Comme d'habitude vous tentez de détourner les arguments en les ridiculisant. Cela a l'avantage de vous éviter de répondre sur le fond. Chacun sa méthode
Je ne ridiculise pas, je fais ressortir le ridicule de votre argumentation en répondant sur le fond, nuance.
Vous avez répondu sur le fond ? Ou ça ?
Barbetorte a écrit:
Il y a eu une petite baisse entre 2016 et 2017 de la part d'électricité produite à partir de ressources renouvelables, selon vous malgré des conditions climatiques favorables, un ensoleillement maximal. Argument ridicule : les énergies renouvelables ce n'est pas seulement le solaire mais aussi l'éolien et l'hydraulique. Ensuite assertion factuellement fausse : les conditions climatiques étaient défavorables. En effet, en raison d'une faible pluviométrie, la production d'électricité d'origine hydraulique avait été de 18% inférieure en 2017 par rapport à 2016. Voilà pour le fond.
Le solaire et l'éolien, c'est ce qu'on nomme les ENR pour moyens de production d’Électricité Nouveaux Renouvelables. L’hydraulique n'est pas comptabilisée dans les ENR, enfin pas toujours. En 2016-17, la pluviométrie a été mauvaise, mais il y a eu du soleil et du vent. Et la France a atteint avec environ 10 ans de retard ce point que l'Allemagne avait atteint avant elle. A un certain moment, la puissance installée augmente notablement plus que la puissance produite.
Barbetorte a écrit:
Je n'ai jamais prétendu que, si l'on produit de l'électricité en petite quantité près des consommateurs, il n'y a pas besoin de moyens de distribution supplémentaires. Comme d'habitude, vous déformez les propos de votre interlocuteur que vous prenez de haut en vous posant en expert. Cela pourrait se justifier si l'ignorant affirmait des inepties que l'expert rectifiait, mais lorsque le supposé ignorant ne fait que rappeler une évidence et que l'expert auto-proclamé nie l'évidence, c'est consternant.
Premièrement, je ne suis pas un expert autoproclamé. J'ai été opérateur dans une centrale nucléaire pendant 10 ans de ma vie. J'ai un peu de mal avec les phénomènes électriques qu'il y a derrière tout cela, je l'avoue, dans ce domaine, je suis un particien et pas un théoricien. Mais, j'ai piloté un réseau en antenne, et je sais de quoi je parle. Comme souvent, vous préférez me faire passer pour un idiot. Mais la différence, sur ce point, je sais de quoi je parle parce que cela a été mon métier. Mon métier actuel toujours au sein d'EDF m'a éloigné de cette partie de la vie des centrales. Mais les phénomènes physiques n'ont pas changé
Barbetorte a écrit:
J'affirme que l'installation de points de production proches des lieux de consommation réduisent les pertes en ligne. C'est une évidence. Mais, comme je n'ignore pas que l'électricité produite par une éolienne ne parvient pas au consommateur, même proche, par l'opération du Saint-Esprit, je sais très bien que des adaptations des réseaux de distribution sont nécessaires. Il faut poser des lignes et installer des transformateurs. Les petites productions auto-consommées, généralement obtenues au moyen de panneaux photo-voltaïques, ne nécessitent toutefois aucune adaptation du réseau et ne subissent aucune perte en ligne. C'est aussi une évidence. Quant aux lignes de transports sur longues distances (je suppose que vous saisissez la différence entre transport et distribution), leur débit en est allégé. C'est encore une évidence.
Et bien, ce que vous affirmez est faux. Le réseau doit être renforcé parce que l'électricité même produite de manière diffuse est envoyée au loin. Contrairement à ce qu'avaient prédit les experts des associations antinucléaires. Enedis renforce aussi les réseaux des endroits où les particuliers ont installé des panneaux photo-voltaïques, parce que les réseaux sont saturés par cette électricité "diffuse"... Ce sont des évidences qui sont contredites par les faits. Pourquoi devrait-on renforcer les réseaux aux environs des zones pavillonnaires ? La consommation augmenterait donc autant que cela ?