Arkoline a écrit:
Narduccio a écrit:
Il y en a une 4ème : économiser. Autrement dit, faire ce qu'on fait pas mal de régimes de retraites : se constituer un "régime de guerre" en actions, ou en obligations, permettant de lisser la charge.
Juste une question : Est-il possible de se constituer un "régime de guerre" (en plus de celui qui existe peut-être déjà) si l'on écarte chacune des trois options présentées dans l'article ?
Si la réponse à cette question est négative, alors Artus ne s'est pas trompé en disant qu'il existe uniquement trois options.
Si l'on veut se constituer une nouvelle "cagnote" il faudra probablement envisager une ou plusieurs des trois options proposées par Artus.
C'est encadré par la loi :
Quel avenir pour les 165 milliards d'euros de réserves des régimes de retraite?Citation:
Quel placement pour les fonds de réserves des régimes de retraite?
Le fonds de réserve des retraites dispose d'un portefeuille réparti de manière quasi égale entre des actifs de couverture et des actifs de performance. En 2017, ce même portefeuille se composé notamment de 10 214 309 794 d'euros d'actions et 13 954 368 536 d'euros d'obligations.
De manière générale, la gestion financière des réserves des régimes de retraite est encadré par la loi. Ainsi, le Code de la Sécurité sociale prévoit que les fonds placés comportent au minimum 34 % d’obligations ou de produits de taux et au maximum 5 % de produits de SICAV, 20 % d’actifs immobiliers et 10 % de prêts et dépôts. Un même actif ou même titre ne peut représenter plus de 5 % des placements des organismes et un même organisme ne peut détenir plus de 10 % des titres sur lesquels sont placés les fonds. Par ailleurs, au moins 90 % des actifs des caisses doivent être libellés en euros.
En fait, cela dépend des discussions de branche. Les syndicats réformistes discutent souvent avec les patrons pour obtenir un consensus, une augmentation de la part patronale et une augmentation de la part ouvrière. On parle parfois de 0,1%, mais à l'échelle des salaires concernés, cela peut représenter de belles sommes. Les syndicats non-réformistes demandent que les patrons supportent seuls une éventuelle augmentation des cotisations.
Mais, en fait cela dépend beaucoup du marché de l'emploi dans la branche concernée. Celles qui manquent de professionnels formés sont souvent prêtes à augmenter ainsi l’attractivité de leurs métiers. Et en plus, pour que cela ai de l'effet, il faut que l'employé reste un certain temps dans la branche et ne s'en aille pas ailleurs.