Aigle a écrit:
une déroute de l'armée russe signifierait simplement que Poutine monterait au niveau nucléaire (tactique pour commencer...).
C'est une affirmation gratuite.
Une déroute de l'armée russe n’entraînerait pas automatiquement la volonté d'utiliser les armes nucléaires.
Aigle a écrit:
Stonehenge a écrit:
Il est certain que la poursuite des combats vont entrainer des grandes souffrances. Mais le gouvernement ukrainien prendrait un risque considérable en renonçant à une prochaine victoire militaire. Car c'est la victoire qui permettra à l'Ukraine d'obtenir une paix durable.
Un point manque dans votre raisonnement : la Russie ne peut pas perdre et l'Ukraine ne peut pas gagner car une déroute de l'armée russe signifierait simplement que Poutine monterait au niveau nucléaire (tactique pour commencer...). Donc ce que peut espérer de mieux le gouvernement Ukrainien est un match nul.
Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation :
"ce que peut espérer de mieux le gouvernement Ukrainien est un match nul."Il est possible pour l'Ukraine de faire mieux qu'un "match nul". Mais cela dépend du soutien de l'Occident, notamment les Etats-Unis.
Duc de Raguse a écrit:
Ce que l'on peut simplement constater aujourd'hui, c'est que sauf accident ou péripétie aussi soudaine qu'inattendue, le régime de Kiev ne peut gagner cette guerre.
Il suffirait que les USA décident d'amplifier le soutien à l'Ukraine pour augmenter sensiblement la probabilité d'une victoire ukrainienne. Cette politique audacieuse est improbable mais elle n'est pas impossible.
Duc de Raguse a écrit:
Si la guerre devait être portée sur son territoire (suite à une déroute ou pas d'ailleurs), la Russie utiliserait obligatoirement l'arme nucléaire.
Pour l'instant rien ne laisse croire que l'armée ukrainienne va se diriger vers le territoire de la Russie.
Trois groupes de volontaires russes, la Légion liberté de la Russie, le Corps des volontaires russes et le bataillon sibérien ont déjà mené des combats dans les régions frontalières de Belgorod et de Koursk.
Ces trois bataillons pro-ukrainiens ne sont pas intégrés à l'armée ukrainienne même s’ils ont probablement bénéficié d'un soutien des militaires ukrainiens.