Le mieux pour parler de ce personnage est d'avoir connaissance de quelques éléments.
Après la chute du dernier dictateur Marcos Pérez Jiménez en 1958 le mouvement populaire fut trahit par l'oligarchie qui signa le pacte du Puntofijo (ou Puntofijismo) qui consistait en un partage du pouvoir entre les deux partis dominants (Acción Democrática et Copei) et l'exclusion des partis de gauche. On appela ce système adecco, sigle formé du nom des deux partis qui se succédaient à la présidence.
S'ensuivit une dictature à façade démocratique durant 40 ans. L'impossibilité de lutter légalement pour améliorer les conditions de vie de la population entraina l'apparition de mouvements de guérilla (Le parti communiste qui fut interdit en démarra une). Il y eu de nombreux disparus, prisonniers politiques et violations des droits humains, le tout avec le silence complice des médias. Pendant ce temps là l'oligarchie gaspillait l'argent du pétrole et le pays s'endettait. La pauvreté était très grande.
La rupture survint le 27 février 1989 avec le Caracazo. Ce soulèvement populaire fut initié en réaction à l'application d'un plan d'ajustement structurel du FMI suite à l'endettement. Le président de l'époque Carlos Andrés Pérez proclama une série de mesures. La goute d'eau qui fit déborder le vase fut l'augmentation du prix des tickets de bus, les clients protestèrent, se mire à bruler les bus et commença à exproprier tout les biens dont ils avaient été privé durant leur vie. L'oligarchie voyant son pouvoir menacé réagit, le président suspendit les garanties constitutionnelles et envoya la troupe réprimer dans le sang le soulèvement, pendant ce temps les médias occultèrent le massacre. Le résultat fut 3 000 morts.
Trois ans plus tard en 1992 eut lieu la rébellion civico-militaire du 4 février 1992 menée par le MBR 200 fondé par Hugo Chávez. Ce soulèvement échoua. Le commandant Chávez obtint cependant de pouvoir s'exprimer en direct à la télévision. Il lança un appel à la reddition de ceux qui poursuivait le combat car les objectif ne pouvaient plus être atteins. Il dit aussi deux choses importantes.
Le Por Ahora, Pour l'instant en espagnol, dans la phrase : "Malheureusement pour l'instant nous n'avons pas pu atteindre nos objectif dans la citée capitale, vous avez réussit a atteindre vos objectifs ailleurs mais il est impossible de les atteindre dans la citée capitale, je vous demande de vous rendre par éviter plus de sang répandu et pour initier une phase de réflexion. Moi le commandant Chávez assume l'entière responsabilité de ce mouvement militaire bolivarien".
Cela signifiait trois choses :
1 Le Por ahora : que le mouvement n'était pas fini.
2 Il assume sa responsabilité, chose que ne faisaient pas les politiques de l'époque.
3 Qu'un secteur bolivarien et progressiste de l'armée était du côté du peuple.
Chávez fut ensuite condamné à la prison.
Le 27 novembre 1992 eut lieu une seconde rébellion du MBR 200 qui échoua.
Ensuite le président Carlos Andrés Pérez fut destitué pour corruption, ce qui entraina des scènes de liesse. Lors d'une manifestation quelqu'un déclara : ce n'est pas seulement Carlos Andrés Pérez qu'on rejette mais tout le système du puntofijismo.
En 1993 fut élu Rafael Caldera qui amnistia les participants des soulèvements de 1992.
Hugo Chávez se présenta aux élections présidentielles de 1998. Les médias se mirent alors à le diaboliser (imaginez Fox News ou alors TF1 en 10 fois pire). Mais il fut élu à 56%.
Il décida tout de suite de lancer une constituante. Ce fut un processus tout à fait inédit, ce ne sont pas seulement les délégué à la constituante qui firent leurs propositions mais le peuple fut consulté dans de nombreux groupes de discutions. La constitution fut approuvée par référendum en 1999.
Il y a avait pleins de points nouveaux : le référendum révocatoire, l'obligation de consulter le peuple pour tout changement de la constitution, la reconnaissance de droits sociaux, la création de nouveaux pouvoirs (pouvoir citoyen, pouvoir électoral).
Eurent lieu ensuite des élections générale pour délégitimer les pouvoirs.
Cependant l'oligarchie (comme toujours soutenue par les Etats-Unis) voulu chasser Chávez du pouvoir et enlever les réformes effectuées (un peu comme ce qui se passe actuellement au Honduras) et organisa le premier coups d'état médiatique de l'histoire le 11 avril 2002. Ils préparèrent un massacre, cependant que les médias (qu'on peut considérer comme des partis d'opposition) entamèrent une campagne de mensonges, l'un deux fut le prétendu massacre du Pont Laguno. Des militaires renégat encerclèrent le palais présidentiel, firent taire la télé publique (VTV) et lancèrent un ultimatum si Chávez ne se rendait pas, ce qu'il fit. Ils tentèrent après sa reddition de le fusiller mais les soldats refusèrent. Le 12 avril en se réveillant les vénézuéliens découvrirent qu'il avait un nouveau président et que Chávez avait démissionné. Sur les chaines privées les putschistes remercièrent les chaines d'oppositions. Au palais présidentiel les putschistes démettaient de leur fonction les députés, le conseil national électoral, le tribunal suprême de justice, la constitution, etc.
Cependant les putschistes avaient oublié un détail, le peuple ne voulait pas du coup d'état (et de la répression qui avait débutée), il appris par le bais des chaînes internationale par des ministres de Chávez que ce lui-ci n'avait pas démissionné. Des manifestations s'en suivie, la garde présidentielle changea alors de camps et repris le palais présidentiel, les ministres qui se cachaient revinrent au palais. Une fois Chávez localisé il fut ramené le 13 avril.
Par la suite il fut extrêmement généreux pardonnant aux putschistes (sauf ceux qui avait tué des gens).
L'oligarchie tenta alors de la chasser en bloquant la production de l'entreprise pétrolière publique PDVSA (une réédition de la grève des routiers contre Allende), Chávez répliqua en virant les responsables. Ce fut la véritable nationalisation de PDVSA, qui apporta de gros revenus au gouvernement.
Le gouvernement utilisa ces revenus pour lancer une politique sociale massive. Les venezuelien virent pour la première fois de leur vie un médecin, l'analphabétisme fut éradiqué en 2005, tout ceci avec l'aide de Cuba.
L'opposition tenta une référendum révocatoire en 2004 mais ne réussit pas a recueillir assez de signatures, qu'a cela ne tienne Chávez décida d'en convoquer un quand même et fut confirmé à 58%.
Virent ensuite les élections législatives de 2005 où l'opposition commis un (autre) suicide politique en boycottant. Cette opposition crie régulièrement à la fraude (bien que les organismes internationaux n'aient rien trouvé à redire). N'ayant rien à proposer qu'un retour au passé, elle est condamnée à la disparition et tente des complots et commet des actes de violence régulièrement. La violence est commise par des étudiants d'opposition qui se présentent comme "pacifiques" ... et qui sont experts dans l'utilisation de pierre et de coktails molotovs.
Au niveau internationalIl y a le bon exemple, un pays qui utilise ses ressources naturelles pour répondre aux besoins de sa population et donne l'exemple aux autres pays. C'est pour cela que les Etats-Unis ont isolé Cuba et écrasé le Chili et le Nicaragua. D'autre pays étaient en situation insurrectionnelle (Bolivie, Equateur, Argentine) et ont élu des dirigeants de gauche et initièrent des processus similaires (changement de constitution et réformes sociales). Il y a aussi l'ALBA-TCP (Allaince Bolivarienne pour les Peuple de Notre Amérique - Traité Commercial des Peuples) qui est un projet d'intégration basé sur la solidarité et la complémentarité). Actuellement les Etats-Unis essayent de reprendre le contrôle de la région et se montrent particulièrement agressifs : tentative de coups d'état civils en Bolivie en 2008, coups d'état au Honduras en 2009, rumeurs de coups d'état en Equateur, au Guatemala et au Paraguay; installation de bases militaires; surarmement de la Colombie, 7 bases militaires en Colombie, réactivation de la IV ème flotte; financement d'oppositions interne, etc.
Si l'Amérique Latine se libère les Etats-Unis ne pourront plus piller les ressources naturelles et seront condamné en tant qu'empire, c'est ce que l'oligarchie étasunienne veut éviter.
Comme ce qui se passe en Amérique Latine pourrait donner des idées aux peuples d'autres continents les médias diabolisent les dirigeants de gauche latino-américains (exemple le mensonge d'antisémitisme relevé par LennySmall) et aussi pour préparer les gens à un conflit contre le Venezuela).
Les relations avec l'Iran sont la bonne vieille maxime "les ennemis des mes ennemis sont mes amis", cela concerne aussi d'autre pays de la région qui ont de bonne relations avec l'Iran.
Aló Presidente était à l'origine une émission où les citoyen pouvait téléphoner à leur président puis a évoluer vers une émission où il présente sa politique et explique certaines choses sur la politique internationale ou sur des concept politiques. Il ya une véritalbe guerre médiatique au Venezuela, les médias d'opposition (80% du total des médias) remplacent les partis politiques d'opposition discrédités.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus
La révolution en sera pas télévisée sur le coups d'état de 2002
Peuple et luttes de la quatrième guerre mondiale également sur le coups d'état de 2002 et aussi sur le sabotage pétrolier de 2003.
Nouveaux visages mêmes objectifs, documentaire sur le mouvement étudiant d'opposition.
Quand la boussole indique le sud documentaire en espagnol sur l'histoire du Venezuela.