L'article de Jean-François Revel est bourré de mensonges (cependant je ne détaillerai pas et me contenterai des rélations entre la Colombie et le Venezuela).
J'ai bien trouvé les traces d'un
Jean-François Revel publiant des articles dans Le Point mais il est mort en 2006 et l'article est de 2007. Géopolis pouvez vous me confirmer que cet article est bien de lui ? (il a pu être publié de manière postume) ou qu'il s'agit d'un auteur homonyme ?
Lé Venezuela a bien acheté des armes mais il s'agit d'armement surtout défensif conformément a sa stratégie de la guerre de tout le peuple (une guerre de guérilla). Il avait auparavant pour habitude de se fournir auprès des Etats-Unis mais ceux-ci refusent désormais d'en vendre à ce pays. Par exemple l'arrêt de vente de pièce détachées de F16 a poussé le Venezuela à acquérir des avions Sukhoï 30 auprès de la Russie. Dernièrement la Russie a aussi prêtée des avions cargos pour transporter l'aide humanitaire vers Haïti car le Venezuela n'a plus que trois avions Hercules en service toujours par manque de pièces détachées.
Le Venezuela utilise la stratégie de guérilla car c'est la seule manière pour contrer une attaque des Etats-Unis, avec une armée conventionnelle c'est impossible car ils ont la première armée du monde.
Le gouvernement venezuelien a aussi retenu la leçon des interventions des Etats-Unis contre des pays latinoaméricains dans le passé (invasion de Panama en 1989, invasion de la république Dominicaine en 1965, Cuba en 1961, Grenade en 1983, etc) quand il n’y a pas de force militaires pour se défendre les Etats-Unis gagnent (sauf à Cuba avait une force armée bien organisée à l’époque). Il redoutte aussi une invasion des Etats-Unis qui pourrons dans ce cas compter sur des troupes colombiennes) car les autres option pour détruire la révolution bolivarienne ont échouées : par la voix électorale, un coups d’état, plusieurs tentatives d’assassinats.
Le Venezuela veut la paix car la guerre condamnera ses programmes sociaux (comme ce fut le cas du Nicaragua sandiniste des années 1980). A la télé publique venezuelienne passe des spots promouvant l’amitiée entre les peuples colombien et venezuelien qui remonte à la guerre d’indépendance (ces deux pays firent même partis de la Grande Colombie).
Deux exemples de ces spots.
Exemple 1(Dans ce spot l’air est celui de la chanson
La guerra del petroleo d’Alí Primera, c’est vraiment la chanson emblèmatique de l’amitié entre ces deux peuples. Dans cette chanson il dit de ne pas se battre entre Venezuelien et Colombien car « notre sang répendu est du pétrole pour le yankee » ce qui résume très bien la situation actuelle).
Exemple 2Chávez a aussi déclaré a plusieurs reprises qu’il veut la paix entre les deux pays.Chávez s’exprimant sur le sujet
Chavez se prépare à se défendre Sous-titré françaisChavez et la guerre sous-titré françaisUn résumé de la situation du côté venezuelienMaintenant voyons du côté étasuno-colombien.
L’oligarchie colombienne ne craint pas la guerre, elle est déjà en guerre contre son peuple depuis 1948 avec l’assassinat de Jorge Eliécer Gaitán. La Colombie ne dépense pas dans le social mais dans la guerre, elle a le premier budget militaire d’Amérique du sud.
Les Etats-Unis contrattaquent dans la région : réactivation de la IVème flotte US en 2008, implantation de bases au Costa Rica (2) au Panama (4), occupation d’Haïti, coups d’état au Honduras.
La Colombie accuse le Venezuela d’aider les FARC mais celui-ci ne veut pas importer le conflit colombien et cherche à contrôler au mieux sa frontière pour éviter l’entrée de groupes armés colombien au Venezuela. Mais des paramilitaires colombiens sont déjà actif dans l’ouest venezuelien avec le soutien des gouverneurs d’opposition (dans l’état du Zulia et du Táchira). Les paramilitaires sont un instrument de l’état colombien.
En 2008 un campement des FARC a été attaqué en Equateur, un avion étasunien a bombardé le camps (ces membres des FARC était ici pour rencontrer des négociateurs dans la cadre de la libération d’Ingrid Bétancourt) puis des militaires colombien sont venu et ont emporté le corps du n°2 des FARC Raúl Reyes et ont achevé les blessés (ce qu’on a su après grâce aux témoignages des survivants et aux autopsies réalisée par la justice équatorienne). Uribe a ensuite téléphoné au président équatorien (Rafael Correa) pour lui dire qu’un groupe de militaires avait passé la frontière en poursuivant des FARC (frontière pourtant impossible a manquée car une rivière sépare les deux pays dans cette zone). Puis Rafael Correa a appris qu’Uribe lui avait mentit et a rompu les relations diplomatique.
Cette action avait pour but de tester la réaction des pays de la région. Chávez a alors envoyé un bataillon de char près de la frontière colombienne en déclarant : « Uribe ne t’avise pas de faire cela ici ce serait une cause guerre ».
Les militaires colombiens ont trouvés dans le camps des FARC l’ordinateur magique de Raúl Reyes ont se trouvait des mails reliant les FARC a Chávez et à Correa. Le gouvernement colombien s’est servit de ceci pour débuter une campagne médiatique contre les deux pays et entamer des poursuites contre des parlementaires d’opposition.
Mais Le capitaine Ronald Ayden Coy Ortiz de l’armée colombienne a déclaré sous serment que l’ordinateur de Raúl Reyes ne contenait aucun mail.Par la suite la Colombie a offert sa souveraineté au Etats-Unis par l’octroi de sept bases militaires qui inquiètent non seulement le Venezuela mais de nombreux pays d’Amérique Latine.
Il y a de plus de nombreuses violations de l’espace aérien venezuelien par des aéronefs colombien et étasuniens exemple :
Chavez : deux F-16 interceptent un avion américain Sous-titré françaisChávez dénonce aussi une possible création d’un faux positif par la Colombie
(Note: le terme “faux positif” se réfère aux assassinats par les forces armées colombiennes de civils déguisés ensuite en guérilleros pour gonfler les chiffres et démontrer le succès du programme de Sécurité Démocratique impulsé par le président colombien Álvaro Uribe. Selon la CCEEU, organisation des droits de l’homme colombo-européenne, depuis le lancement de la sécurité démocratique en juin 2002 jusque juin 2007, on a constaté 955 cas d’exécutions extrajudiciaires commises par des agents de l’État, auxquelles il faut ajouter 235 cas de disparitions forcées.)
Chavez : la menace grandit Sous-titré françaisQuand aux chars Leclerc ce n’est certainement pas pour combattre les guérillas.