Alain.g a écrit:
Ce qui m'a le plus frappé dans la campagne de McCain, c'est l'absence de vision internationale et nationale, pas de thèmes nouveaux ni même d'allusion à des mythes américains pour mobiliser un électorat, pas de concepts. Il n'a pas non plus été vraiment habité par l'envie de gagner, cela se voyait à son air triste à la Charlie Chaplin. On ne lui avait rien préparé qui soit à la hauteur d'une campagne présidentielle dans son entourage. Bizarre! Sa campagne ressemblait à celle d'un député en fin de carrière, usé et sans ressort. Il faisait pitié à voir! Cet homme est par ailleurs un homme seul, y compris dans son parti. Pour gagner une élection présidentielle, il faut avoir un moral de vainqueur et se préparer longtemps à l'avance comme Sarkozy et ne penser qu'à ça depuis longtemps! Y compris en se rasant n'est-ce pas!
Ce n'est pas faux. Dans un article du journal
Le Monde diplomatique datant de bien avant l'éléection, j'avais lu en fait que le partis républicain se divisait clairement en deux : les ténors de l'ultralibéralisme, qui voulait persévérer dans cette voie et se moquait plutôt bien des préoccupation sociales, et les néoconservateurs (les religieux, quoi!), qui s'effrayait quelque peu devant ce qui leurs semblaient les visée purement matérialistes des premiers et leurs dérives morales.
McCain devait faire le grand écart entre ces deux tendances. C'était un candidats du compromis, et Sarah Palin ne faisait qu'accroitre cette impression, je pense. Mais le fait est que les républicains ne pouvaient pas gagner je pense avec des demi-mesures, mais is s'étaient enfermer dans une alliance au sein des tendances de leurs propres partis, qui ne pouvait durer à long terme.
Et le long terme était arriver.
En considérant la verve d'Obama, qui a réussit à tourner le fait qu'il était noir en un avanatage, et qui avait une répartie faisant réver : (Il parle des pères fondateurs, de l'union, du rêve américain.), ce sont des thèmes forts qui ont trouver échos, je pense, auprès des jeunes américains, mais aussi de tous ceux qui ont été déçu par près de huit ans de guerre contre le terrorisme.
Au fond : il a un style de campagne
Sarkozyen !!!
McCain tirait les casseroles de Bush, et n'avait virtuellement à proposer qu'une nouvelle guerre froide en plus de la continuation de la lutte contre le terrorisme. Je pense que les américains étaient simplement épuisés par une terreur latente, qu'ils avaient plutôt bien encaissé pendant la guerre froide car elle s'accompagnait malgré tout d'un certain boom économique.
Ce n'est plus la même génération, je pense, qui est au commande. C'est une génération qui a vu le Vietnam, et n'a pas forcément envie d'y retourner, de plus, il n'y a pas eut de victoire décisive malgré le procès et la mort de Saddam Hussein en Irak. D'un point de vue intérieur, je crois que les affaires des subprimes et les dépenses militaires en ont scandalisé plus d'un et ont fait un lien(Infondés où non, c'est une autre histoire...)
Les Républicains vont, je pense, devoir se trouver un nouveau fond de commerce. (Ou un nouvel ennemi...)
Et parfois, je dis bien parfois, je crois que McCaïn a lui-même été séduit par Obama. Après tout c'est un militaire, un patriote, qui a beaucoup donné pour son pays je crois qu'il pouvait entendre dans les paroles d'Obama ce qu'une part de lui aurait voulut entendre...McCain m'a parut parfois plus raisonnable qu'Obama parfois, mais je me dis
parfois que pour le meilleur où pour le pire, l'Amérique n'a pas été fondée et construite par des gens particulièrement raisonnables.