Narduccio a écrit:
Juste une petite parenthèse. A un moment les organisateurs des manifestations pacifistes en ont eu assez de ces "autonomes" qui venaient jouer les provocateurs dans leurs manifs. Le service d'ordre des organisateurs s'est mis d'accord avec la Préfecture de police et lors de la manifestation suivante, les autonomistes se sont retrouvés coincés entre les CRS et le service d'ordre de la manifestation. Pendant quelques temps, les manifestations furent très pacifiques.
Ca me rappelle quand la CGT avait encadré une manifestation de lycéens pour neutraliser les casseurs, dans les années 2000. Contre les bandits, rien ne vaut le muscle.
Jean-Marc Labat a écrit:
Le cas des gens du voyage est bien sûr différent, mais ils forment une communauté qui a toujours été à part, et je ne suis pas certain que ce genre d'incident ne se soit pas déjà produit au cours du XXème siècle.
Avant 1968, ils n'auraient pas osé. Il y a bien eu cette manifestation antifrançaise d'indépendantistes algériens en 1961, qui avait été écrasée par la police. Répression qui valut, après 1968 donc, des procès médiatiques et judiciaires à ses auteurs administratifs.
Narduccio a écrit:
Peut-être parce que si je me souviens bien Akasuna a vécu en banlieue.
J'y travaille. Les habitants des quartiers pourris enragent contre l'indulgence politique dont bénéficient les voyous qui menacent leurs enfants (drogue, trafics, agressions, mauvais esprit, collèges surréalistes...). D'autant plus que certains proviennent de pays et/ou de cultures où les bandits se terrent devant les forces de l'ordre.
Finalement, on arrive peut-être encore à "la guerre des bisounours" évoquée par vitalis (
viewtopic.php?f=12&t=485) et à sa problématique centrale.
Il existe une escroquerie morale et intellectuelle visant à faire croire que les Droits de l'Homme sont
dus à tous les humains, même les plus monstrueux ou les plus antilibéraux qui soient. Or les révolutions américaines et françaises ne s'étaient pas trompées : ces Droits (permissions, autorisations, licences) ne concernent et protègent que ceux (les "citoyens" ?) qui les appliquent aux autres.