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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 10:47 
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Akasuna a écrit:
Vous ne connaissez pas la Banlieue et surtout vous n'avez jamais mis le pied dans la cité.


J'adore la pertinence de ce type d'arguments...Sauf que les mêmes qui le proclament à longueur de temps et exigent que l'on ait vécu ou travaillé dans les cités pour pondre une critique valable, ne se gênent pas pour critiquer, et souvent à l'emporte-pièces, des mondes qu'ils connaissent très mal: ont-ils travaillé dans un commissariat? une prison? ont-ils géré une municipalité? jugé des affaires criminelles?

Akasuna a écrit:
Les policiers mettent les jeunes plus ou moins innocents en prison ou ils vont apprendre à devenir " caid" ! C'est en prison qu'ils ont appris à tuer, à voler avec la violence etc....


:mrgreen: Je ne sais pas à vrai dire s'il faut rire ou pleurer devant de telles fadaises...Le dernier délinquant que j'ai formé au CAP maçon avait juste tabassé une fille pour y piquer sa voiture, et alors qu'il avait un joli CV dans le vol et autres sympathiques larcins, il n'était toujours passé par la case prison...


Akasuna a écrit:
Sarkozy est partisain de la force !


Bien sûr...C'est peut-être la réincarnation d'Hitler...Pour info, selon la presse, les SS (les policiers quoi!) qui affrontaient les émeutiers à Grenoble, ont tiré avec leurs flashballs en l'air. Vous vous rendez compte si une balle en caoutchouc était retombée sur un pauvre émeutier d'une hauteur de 30mètres?

Vous savez, je plaisante, mais j'ai tendance à penser que le type de discours que vous tenez, incite à la haine au même titre que des discours faschisants. Ils reposent d'ailleurs sur les mêmes mécanismes de simplification, généralisation, déni du réel etc. et contiennent tout ce qu'il faut pour "mettre le feu aux poudres": je ne serai pas surpris, si dans quelques années ces discours sont considérés comme responsables en partie d'actes gravissimes. Et si je suis persuadé que vous êtes un type "formidable", animé par une vraie générosité etc., je le suis tout autant du jugement que l'on portera sur ces discours: des discours dangereux, des discours de salauds...


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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 11:46 
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Inscription: Jeu 8 Juil 2010 20:43
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Témoignage intéressant d'un directeur de maison des jeunes et de la Culture dans la région de Grenoble:

http://www.marianne2.fr/Violences-a-Grenoble-le-fruit-de-decennies-de-victimisation-et-d-assistanat_a195765.html


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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 12:36 
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Tonr a écrit:
Témoignage intéressant d'un directeur de maison des jeunes et de la Culture dans la région de Grenoble:

http://www.marianne2.fr/Violences-a-Grenoble-le-fruit-de-decennies-de-victimisation-et-d-assistanat_a195765.html


Cela fait plusieurs décennies que les gens impliqués dans le secteur annonçait que les "quartiers" se transformaient en ghettos mafieux et qu'il fallait réagir. Je me souvient d'une émission de De Closet sur France 3 au début des années 90 qui annonçait que dans 15 ans ... Et nous sommes 15 ans après, et pour une fois, les augures ont eu raison. Mais, ces gens donnaient des solutions et pour suivre la politique sécuritaire qui permet de gagner des élections, on a tourné le dos aux solutions proposées. Le résultat, ce contre lequel ils luttaient s'est réalisé.

Que dire face à cet immense gâchis, où l'on a investit des sommes importants pour des résultats insignifiants. Un membre du gouvernement a déclaré récemment que les évènements de Grenoble montraient bien que la police de proximité n'est pas une solution. Il est vrai que maintenant qu'on a laissé le bordel s'installer, mettre des petits bleus dans ces quartiers, c'est serait les livrer à la vindicte, non pas populaire, mais mafieuse.

Maintenant, les solutions sont a chercher du coté de la lutte anti-maffias de l'Italie. Avec ses écoutes, ses enquêtes sur le terrain, ses infiltrés, ses repentis et surtout, une entente police-justice sur les buts à obtenir. Mais aussi avec ses magistrats et policiers protégés 24h/24.
Et on n'en prend pas le chemin, loin s'en faut.

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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 12:54 
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Citation:
augures ont eu raison. Mais, ces gens donnaient des solutions et pour suivre la politique sécuritaire qui permet de gagner des élections, on a tourné le dos aux solutions proposées.


Quelle politique sécuritaire? Je n'en vois pas l'ombre, sauf des rodomontades style karcher et quelques nouvelles lois mirobolantes sur le papier mais non suivies d'effet , dans une approche typiquement hexagonale.
la vérité est qu'il n'y a eu aucune politique, surtout pas sécuritaire.
Une politique sécuritaire passerait par le renforcement des effectifs de police dans les quartiers, or ils ont diminué.
Une politique sécuritaire pourchasserait les délinquants et trafiquants, travaillerait à contrôler et surveiller les bandes, renforcerait la répression, augmenterait les peines de prison, etc. Où voyez-vous ça? La police met de moins en moins les pieds dans certains secteurs difficiles.
D'ailleurs difficile à faire, vu ce que sont les magistrats actuellement.


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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 13:08 
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Toutafé, mon expérience d'un quartier difficile (http://bellevue044.skyrock.com/) m'enseigne que l'infraction à la loi est la règle, et qu'il n'existe aucune politique consistant à punir systématiquement des délits qui ne sont certes pas mafieux, mais qui rendent les gens tout simplement barjots : nuisances sonores (les jeunes gens y sont adeptes du quad), violence domestique et éducative (on y apprend très tôt, au sein de la cellule familiale, que celui qui a raison est celui qui frappe le plus fort), dégradation systématique du cadre, etc.

J'ai eu l'impression de côtoyer des gens qui n'évoluaient pas dans la réalité, en tous cas pas celle du commun. J'ai le sentiment que pour certains (une forte minorité, en fait) le problème est tout autant psychiatrique que socio-économique. Je crois que cet urbanisme est foncièrement psycho-pathogène.


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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 13:15 
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La politique "sécuritaire", mais je dirais surtout "médiatique" a consisté a envoyer de forts groupements de CRS et d'unités spécialisées dans l'intervention dès le moindre incident. Le message était : "Dormez tranquilles, chers citoyens, nous nous occupons de votre sécurité. Comme vous le voyez bien". Mais ceux qui vivent au quotidien dans ces divers quartiers ont souvent dénoncé l'autre face de cette "politique" : 2, 3 semaines plupart les escadrons musclés sont envoyés ailleurs et il faut essayer de faire vivre ces quartiers au quotidien. Comment un jeune peut ensuite avoir confiance dans la police lorsque pour lui c'est devenu synonyme de gros malabars musclé qui abuse de son autorité parce qu'il a un uniforme sur le dos ?

De nombreux policiers qui opèrent au quotidien dans ces quartiers le disent à mi-voix, après le passage de ces unités de "maintien de l'ordre", ils n'ont plus de contacts et plus d'informateurs. Ils deviennent aveugle et sourds. Or, comme on le répète à l'envie dans un tas de romans policiers, un flic sans informateur ne peut pas grand chose...

On a retiré les commissariats de quartier, les permanences, on a diminué les patrouilles et les moyens pour faire des économies de bouts de chandelles et on a l'outrecuidance de s'étonner du résultat prévisible de ses actions. Tout cela en prétendant avoir agit à renforcer la sécurité et combattu la délinquance. Cela fait quelques années que les chiffres parlent, la délinquance a effectivement diminuée, mais parce que les délinquants se sont recyclés dans le banditisme tout court. Il y a de plus en plus d'actions de banditisme et de grand banditisme. Le calibre des armes a augmenté et certains groupes possèdent des arsenaux que l'on pourrait qualifier de militaire. Et on ne peut pas dire qu'on était pas prévenu, on a copier la politique "sécuritaire" des Républicains américains et on a des résultats très proches. Il y a juste un décalage de 20 ans.

En fait, la politique sécuritaire fonctionne, mais selon le principe des vases communicants. De nombreux maires ont donné l'ordre à leurs polices municipales de mener la vie dure à leurs délinquants. Il se passe juste que lorsqu'ils sont "chassés" d'un endroit, ils vont dans la ville d'à-coté. Nous avons actuellement le problème dans ma région. La situation s'est un peu calmée. Pourquoi ? Les gendarmes ont commencé à démanteler des petits réseaux qui se mettaient en place. Au fait, il est facile de savoir si on a arrêté un meneur ou pas. Quand on arrête un meneur, le groupe se démantèle tout seul. Tant qu'on arrête des comparses, le groupe continue à vivre.
Près du local de notre association, il y a souvent des petites bandes qui faisaient du chahut. Or, cet hiver, j'ai constaté que ce n'était plus le cas. Comme je m'en étonnait, il y a quelqu'un qui m'a dit : "C'est depuis qu'Untel est sous les barreaux." Pendant 3 ans, la mairie envoyait régulièrement des vigiles pour disperser les groupes de jeunes qui foutaient le cayon. Les gendarmes en arrêtent 1 et depuis plus de problèmes ou presque.

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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 13:28 
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Zadrobilek a écrit:
J'ai eu l'impression de côtoyer des gens qui n'évoluaient pas dans la réalité, en tous cas pas celle du commun. J'ai le sentiment que pour certains (une forte minorité, en fait) le problème est tout autant psychiatrique que socio-économique. Je crois que cet urbanisme est foncièrement psycho-pathogène.



Le plus haut gradé de la police mulhousienne avait déclaré au sujet d'un quartier qu'il avait connu depuis l'origine, qu'en fait on avait fait un tonneau à concentrer la lie de l'humanité. Il expliquait cela simplement. Ce quartier a été construit vers 1960-1962. L'une des premières vagues d'immigration a l'investir furent les pied-noirs rentrés d'Algérie. Dès que leurs conditions socio-économiques se sont améliorées, ils en ont profité pour aller dans des appartements de meilleure qualité, voire pour devenir propriétaire. Ils ont été remplacés par des italiens, des espagnols, des portugais, des algériens, des marocains, des ... Et chaque fois ce fut la même chose, ceux qui le pouvaient partaient au bout de 2 ou 3 ans. Il y a des gens qui vivent là-bas depuis 50 ans. Ce sont souvent des gens qui ont eu de nombreuses difficultés dans la vie, ou qui ont choisit de magouiller plutôt que de travailler. Pour les autres, le turn-over est très important. Il y a de nombreux jeunes qui y trouvent leur premier logements, ils fuient dès que possible parce que la vie y est impossible. Ceux qui n'ont pas le choix, qui ne peuvent payer un loyer plus cher se plient au système. Les plus malheureuses sont souvent les femmes divorcées qui ont des enfants d'une dizaine d'année et qui sont obligées d'accepter de vivre là-bas. Elles savent qu'elles pourront difficilement faire en sorte que leurs enfants ne deviennent pas des délinquants ...

Hier soir, j'ai entendu sur France-Inter quelqu'un qui disait la même chose sur le quartier de Grenoble où il y a eu ces incidents. Il s'agit d'un quartier bâtit par des architectes utopistes, dans lequel on a cherché à faire comme avant le Révolution Industrielle. C'est à dire que dans chaque quartiers, ils y avaient des gens de diverses conditions économiques : le pauvre habitait à coté du riche. Cette mixité sociale a été une réalité au début, elle a perduré pendant quelques années. Mais, actuellement, les rares personnes qui font partie des "classes aisées" du quartier pensent de plus en plus à le quitter. Ils sont excédés par la délinquance et l'ambiance qu'il y règne. Et ils se rappellent tous de l'époque où c'était différent et où on était fier de vivre là-bas. Ils étaient nombreux à mettre en cause la carte scolaire, de nombreux parents ayant déménagé pour que leurs enfants puissent suivre leurs scolarités dans des établissement mieux cotés.

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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 13:43 
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Je reviens sur vos dires concernant la faiblesse de cette politique sécuritaire.
Toutefois, il faut mettre en avant une de ces plus grandes faiblesses

Je m'explique, elle ne réside pas nécessairement en l'absence de moyens suffisants mais plutôt dans la méthode.

Vous avez surement entendu parler de la difficulté de trouver un équilibre entre la sécurité de la population et le respect des libertés individuelles.

En effet, la tendance depuis une dizaine d'années est de privilégier la surveillance et donc la prévention plutôt que la répression.

Le problème réside donc dans le respect de la vie de la privée. A privilégier la prévention, l' État vire doucement vers une surveillance globalisée à l'aide des nouvelles technologies. ( vidéo-surveillance, biométrie, Internet ...etc)

Il est donc question de savoir si cette surveillance peut être justifiée par la sécurité. Si cette interrogation peut faire l'objet d'un autre sujet, elle se recoupe nécessairement avec le choix de la politique sécuritaire.

Si la surveillance est réellement mise en œuvre dans le but de sécuriser les individus, et que la sécurité est devenue « un droit fondamental est l’une des conditions de l’exercice des libertés individuelles et collectives » (loi de 2003 sur la sécurité intérieure), il est alors nécessaire de redéfinir les libertés et les droits fondamentaux à l’origine de la société démocratique.

De manière simple : oui à la repression, non à la prevention [surveillance] globalisée.
Il s'agit ici pour moi d'une dérive.


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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Mar 27 Juil 2010 14:13 
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Oui et dernièrement quelqu'un a gagné un procès et fait déplacer une caméra qui permettait de voir exactement qui rentrait et sortait de chez lui. Plus de sécurité veut parfois dire moins de liberté.

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 Sujet du message: Re: Violences collectives en France
MessagePosté: Jeu 29 Juil 2010 15:42 
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Narduccio a écrit:
Juste une petite parenthèse. A un moment les organisateurs des manifestations pacifistes en ont eu assez de ces "autonomes" qui venaient jouer les provocateurs dans leurs manifs. Le service d'ordre des organisateurs s'est mis d'accord avec la Préfecture de police et lors de la manifestation suivante, les autonomistes se sont retrouvés coincés entre les CRS et le service d'ordre de la manifestation. Pendant quelques temps, les manifestations furent très pacifiques.

Ca me rappelle quand la CGT avait encadré une manifestation de lycéens pour neutraliser les casseurs, dans les années 2000. Contre les bandits, rien ne vaut le muscle. :?
Jean-Marc Labat a écrit:
Le cas des gens du voyage est bien sûr différent, mais ils forment une communauté qui a toujours été à part, et je ne suis pas certain que ce genre d'incident ne se soit pas déjà produit au cours du XXème siècle.

Avant 1968, ils n'auraient pas osé. Il y a bien eu cette manifestation antifrançaise d'indépendantistes algériens en 1961, qui avait été écrasée par la police. Répression qui valut, après 1968 donc, des procès médiatiques et judiciaires à ses auteurs administratifs.
Narduccio a écrit:
Peut-être parce que si je me souviens bien Akasuna a vécu en banlieue.

J'y travaille. Les habitants des quartiers pourris enragent contre l'indulgence politique dont bénéficient les voyous qui menacent leurs enfants (drogue, trafics, agressions, mauvais esprit, collèges surréalistes...). D'autant plus que certains proviennent de pays et/ou de cultures où les bandits se terrent devant les forces de l'ordre.

Finalement, on arrive peut-être encore à "la guerre des bisounours" évoquée par vitalis (viewtopic.php?f=12&t=485) et à sa problématique centrale.

Il existe une escroquerie morale et intellectuelle visant à faire croire que les Droits de l'Homme sont dus à tous les humains, même les plus monstrueux ou les plus antilibéraux qui soient. Or les révolutions américaines et françaises ne s'étaient pas trompées : ces Droits (permissions, autorisations, licences) ne concernent et protègent que ceux (les "citoyens" ?) qui les appliquent aux autres.


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