Méandre a écrit:
Je n'ai pas trouvé confirmation de cet envoi de 10 000 soldats par l'Inde. Cependant, il est vrai que la relation entre l'Inde de Modi et la Chine de Xi Jinping passe mal. Ce dernier semble se méfier des prétentions internationales de l'Inde, volonté de facilitateur avec les pays du sud, visite en médiateur pour l'Ukraine...
Les BRICS ou BRICS+ ne sont pas capables de définir une stratégie commune. La rivalité entre l'Inde et la Chine rend impossible une vrai coopération.
Par ailleurs la Chine a des problèmes en interne (bulle immobilière ; dette de l'Etat et dette des entreprises, etc).
Le soft power de la RPC est assez faible, a fortiori si on le compare avec celui de la Corée du sud.
Méandre a écrit:
Je n'ai pas trouvé confirmation de cet envoi de 10 000 soldats par l'Inde.
En juin 2020, des militaires chinois et indiens s’affrontent dans de violents combats à la frontière himalayenne entre les deux pays. Les armes à feu étant prohibées dans la zone, ces combats se déroulent au corps-à-corps et font de nombreuses victimes. Au total, New Delhi avait fait état à l’époque de 20 morts dans ses rangs et, quelques mois plus tard, la Chine avait officialisé la mort de deux militaires. L’événement est assez grave pour être souligné puisqu’il est le premier accrochage militaire meurtrier en 45 ans entre les deux géants asiatiques.
En 2022, à la frontière montagneuse de l’Arunachal Pradesh, bis repetita avec de nouveaux affrontements sérieux. La Chine considère que ce territoire de 90 000 kilomètres carrés lui appartient et rappelle qu’il faisait partie du Tibet avant la signature, en 1914, du traité entre le Tibet et l’empire britannique. Un traité illégitime selon Pékin alors que ce vieux conflit de tracé des frontières oppose l’Inde et la Chine depuis des décennies et a - déjà - provoqué une guerre en 1962. Depuis, un tracé provisoire, la « Ligne de contrôle effectif » (LAC), marque approximativement la séparation entre les territoires des deux États, dans l’attente d’une solution permanente qui ne vient pas.
Plus récemment, en mars 2024, les autorités indiennes ont mobilisé 10 000 de leurs soldats, précédemment affectés à la frontière occidentale du pays, pour renforcer les effectifs gardant la frontière avec la Chine, rapportait l’agence Reuters.
Si le gouvernement indien de Narendra Modi a toujours refusé de reconnaître une perte de son territoire, les experts militaires indiens affirment, cartes à l’appui, que la Chine ne cesse de gagner du terrain sur l’Inde depuis 2020. Ainsi, New Delhi aurait perdu au Ladakh plus de mille kilomètres carrés et de nombreux points de patrouille.