La gauche n'a jamais compris ce qu'était une entreprise. Mais ce n'est pas le seul problème : il n'y a pas d'investisseur financiers français prêts à mettre de l'argent dans l'industrie. Je me souviens d'un documentaire sur la vallée de l'Arve (le long de l'autoroute blanche) dite la vallée du décolletage, où on fabrique (encore) tout ce qui est visserie pour l'industrie, en particulier pour l'automobile. Certains se sont diversifiés et vont jusqu'à fabriquer des clips plastique et autre.
On avait donc 5 ou 6 patrons, des vieux de la vieille qui avaient commencé avec une décolleteuse dans une grange, qui dirigeaient désormais une boite de 500 personnes, et qui faisaient le même constat : il n'y a pas un Français ou une banque d'affaire française pour leur racheter. (Alors qu'ils partent en retraite.)
Le capitalisme français est malade, tout simplement. Et donc ils vendent... à des fonds de pension américains ou asiatiques, dont la stratégie est toute tracée : on restructure pour dégager plus, ça va pour quelques années, ensuite on délocalise ou on ouvre une succursale pour les nouvelles fabrications.
Ils sont où, les premiers de cordée ?
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