Effectivement, la Deutsche Bank est vue comme l'homme malade du système bancaire européen, voire même mondial. Le problème est que la situation perdure, même si la banque a éssayé à plusieurs reprises d'assainir ses comptes.
De quoi la Deutsche Bank est-elle le nom ?La Deutsche Bank adopte les stratégies classiques dans de telles situations, elle détruits des emplois dans certaines de ses filiales :
Deutsche Bank va supprimer 40 emplois en Belgique: pour "investir encore plus dans le développement et la digitalisation"Au total, elle envisage de supprimer 18 000 postes en vue de diminuer ses coûts de 6 milliards d'euros.
Deutsche Bank: envisagerait des réductions dans le négoceCitation:
(CercleFinance.com) - Deutsche Bank envisagerait des réductions importantes de son personnel dans les activités de négoce de titres de taux d'intérêt indique Bloomberg. L'agence de presse indique une réduction de 10% de l'effectif de cette division.
Cette activité avait été pour l'instant préservée dans le cadre de la vaste relance de la banque allemande souligne ce matin Aurel BGC.
Rappelons que Deutsche Bank a annoncé un plan prévoyant la suppression d'environ 18.000 postes et une sortie des activités de ventes et négociations d'actions.
L'établissement financier vise une réduction de ses coûts ajustés de l'ordre de six milliards d'euros, pour les ramener à 17 milliards en 2022.
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Dans le même temps, elle vend ce qu'elle peut vendre :
BNP Paribas serait en pôle position pour reprendre les dérivés actions de la Deutsche BankMais, les révélations se multiplient sur certaines pratiques, et elles choquent de nombreux allemands :
Les petits arrangements de la Deutsche Bank avec ses "amis" chinoisEt voici l'une des raisons des difficultés actuelles de la Deutsche Bank :
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Au début des années 2000, "la Deutsche Bank s'est fixée comme ambition de devenir un leader mondial et voyait la Chine comme l'une de ses priorités pour y parvenir. Mais elle était en retard sur ses concurrents", raconte le New York Times, qui a eu également accès aux documents internes de la banque. JP Morgan et Goldman Sachs avaient déjà fait leur nid en Chine et l'établissement allemand a dû redoubler d'efforts, en flirtant dangereusement avec l'illégalité, pour se mettre à niveau.
Ces pratiques agressives semblent avoir poussé ses concurrents à mettre un coup d'accélérateur à leurs propres pratiques douteuses. Ainsi en 2009, JP Morgan s'est mis à embaucher encore plus d'enfants de dignitaires après avoir perdu un contrat au profit de Deutsche Bank, "qui avait recruté la fille du PDG de l'entreprise chinoise concernée par le contrat", ont établi les autorités américaines au cours de leur enquête visant JP Morgan en Chine.